Bonne Année à tous, je veux dire : je vous souhaite VRAIMENT une bonne année !
(Anecdote racontée par I., l’écriture c’est moi, juste merci !)
Alors voila I. interne IMG, qui prend sa petite voiturette de bon matin et va à l’hôpital. C’est tôt, c’est brumeux, un peu froid, y a quelque chose de mystérieux dans l’air. Au bord de la route : un homme. Grand, maigre, survêtement bleu et sac de sport très lourd dans les bras.
I. s’arrête :
– Vous allez où ?
– À l’hôpital.
– Le hasard fait bien les choses ! Allez-y montez, je vous emmène…
Ils parlent tranquilou dans la voiture. Le trajet n’est pas long. L’hôpital se profile, l’autostoppeur de dire :
– Ah ! Cet hôpital ? Je parlais de l’autre, du spécialisé…
(Si tu changes beaucoup de lettres à “spécialisé” tu obtiens “hôpital psychiatrique où les portes sont fermées à clef et où on a très très peur d’entrer et très très peur que ce qu’il y a dedans sorte”).
Elle le laisse aux urgences où il se présente :
– Bonjour je m’appelle Mr T., je voudrais être hospitalisé en psychiatrie car j’ai peur de tuer quelqu’un.
Dans son sac de sport : des fourchettes, des couteaux, une louche, bref, toute une batterie de cuisine avec laquelle on peut, au choix, préparer une charlotte aux fraises ou tuer quelqu’un.
La morale de cette histoire ?
On peut prendre les gens en stop mais à condition d’être quinze dans la voiture, d’avoir de la farine, des œufs, des fraises et que l’autostoppeur (autostoppeuse c’est encore mieux) soit nain OU cul-de-jatte OU manchot ou, VRAIMENT mieux, qu’elle soit naine ET cul-de-jatte ET manchotte (et pour peu qu’elle soit AUSSI bossue alors c’est que vous vous êtes trompé : ce n’est pas une auto-stoppeuse, c’est une madeleine).
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