Mais où est Charlie ? DTC ! (Épisode 2)

“Les choses qui ne se font pas (ou mal)”, épisode I.

[ VOUS ARRIVEZ À LA FIN DE L’HISTOIRE, LE DÉBUT C’ÉTAIT JUSTE AVANT (EN DESSOUS) ]

Bis repetita : il y a des choses qui ne se font pas. On a tous été jeune.
Personnellement, je n’ai rien contre les tampons hygiéniques (1), mais s’enfoncer un, deux puis trois tampons hygiéniques imbibés de vodka dans les fesses pour que l’alcool traverse la muqueuse et fasse planer plus vite, ça, mesdames et messieurs, c’est une chose que même dans les pires recoins torturés de ma psyché je n’aurais pu imaginer. Et dieu sait que, comme tout le monde, j’ai mon lot de névroses et de débordements. Mais ça, non, vraiment, ça ne se fait pas.
Il faut surveiller nos gosses : parfois, ils sont VRAIMENT effrayants.
Si vous ne me croyez pas, levez-vous, allez sagement voir votre ado avachi sur le sofa devant “Les Anges de la télé réalité SAISON 16” et demandez lui ce que signifie le titre du post d’aujourd’hui et, plus particulièrement, le “DTC” posé en exergue.
Alors ? N’ai-je pas raison ?

(1) : petit message à l’attention des gens déprimés. Je crois que si on m’avait dit, il y a trois ans, que j’écrirais cette phrase surréaliste ” Personnellement, je n’ai rien contre les tampons hygiéniques” et qu’elle serait lue par des milliers de personnes, j’aurais éclaté de rire. MORALITÉ : personne ne devrait être sûr de ce que lui réserve la vie jusqu’à la dernière seconde du dernier jour de son existence. Personne.
Prenez soin de vous, toujours.
BB.

« La jeunesse montre l’homme comme le matin montre le jour. »
John Milton
Extrait de Paradis retrouvé

« Si l’on veut retrouver sa jeunesse, il suffit d’en répéter les erreurs. »
Oscar Wilde

Qu’importe le tampon, pourvu qu’on ait l’ivresse !
Daniele

74 réflexions sur « Mais où est Charlie ? DTC ! (Épisode 2) »

    1. Albigène

      @Grand33
      Hey, l’ami !
      Il est difficile de se faire la vodka du diable, mais nous avons tous été jeunes. Voilà que cet alcool restera dans les annales….

      1. Mésange

        Que des jeunes puissent faire cela, c’est effectivement trèèèès effrayant. Mais ce qui m’épate au moins autant, c’est le nombre de personnes qui savent que cela existe!!!!
        Il y a des moments où je sens que mes cheveux grisonnent beaucoup, beaucoup…

        Grand, Albi! Vous êtes trop, mais vraiment trop… schtroumpfants!

        Poutous pluvieux

  1. Corbin Dreuc

    Je m’y attendais… Le titre état un peu trop explicite. Tu t’es autospolié :p Super histoire, comme toujours.

    PS : ton livre m’a fait pleurer

  2. D Sandra

    Je viens juste de finir ton livre 😉 Donc au passage, merci de m’avoir fait rire, pleurer, rire , pleurer, puis encore rire et pleurer 😉

    Et puis rire à nouveau ….la jeunesse m’épate , et m’effraie aussi.

    Des tampons imbibés de vodka , faut vraiment avoir de la suite dans les idées.

  3. P.

    La pression sociale fait faire des choses stupides aux gens… Mais quand même 3 tampons O_o, il avait plus qu’envie de se faire intégrer au groupe ce jeune homme… J’ai mal pour lui !

    @Albigène et @Grand33 : du grand art comme d’habitude !

    1. doume

      Merci Atalante, j’avais oublié cet excellent site Hoaxbuster.
      Et au passage mon sens critique, influencée par la confiance en l’auteur de l’article, médecin, et la forme de l’article, un témoignage rapporté.
      ça renvoie aussi sur le sens de la responsabilité de la personne qui écrit un article, quand elle sait qu’elle va être lue par des milliers de gens et qu’elle bénéficie d’un crédit, du fait de sa profession.

    2. Cilou

      alors fake ou pas fake ??
      J’en ai parlé à une collègue, car en effet l’insertion d’un tampon gonflé semble impossible.
      Elle répond qu’ils doivent certainement l’insérer sec avec la ficelle qui dépasse et trempe dans la vodka, laquelle monte dans le tampon par capillarité.
      (NB, j’ai découvert ma collègue, grand mère plusieurs fois, sous un autre angle…)
      Bibi tu dis tjs que toutes ces histoires sont authentiques. Tu es certain de celle là ?
      Mille bisous à toi, et à tous les autres.

      1. Cath

        Comte- tenu de ce que les médecins peuvent trouver au cours de leurs opérations et aux urgences, cela ne paraît pas impossible. Si d’aucuns peuvent se glisser une aubergine dans le pétrousquin, qu’est-ce qu’un modeste tampon en comparaison ?
        Je laisse cela à votre sagacité, moi je manque d’imagination ( et j’en suis plutôt heureuse ce coup-ci) 🙂

      2. marie

        ils se compliquent grave la vie les d’jeuns, y z’ont plus de patience à faire leur expé qu’avec leur mère , et leur cerveau en maturation est entièrement tourné vers la reproduction des fake ou pas .sur internet j’ai vu une vidéo hallucinante du mec qui avale un paquet de mentos et boit du coca en suivant , il a jonglé grave . Dans un autre registre encore plus britney ceux qui jouent avec les explosifs , là au urgence ils arrivent avec une main en moins. C’est peut être posté de New York ou Moscou mais t’aura toujours un petit french qui voudra-voir- comment- ça- fait- en- VRAI.

  4. Elle

    ” Qu’importe le tampon pourvu qu’on ait l’ivresse ! ”
    Cher Alfred,
    Vous voyez bien que l’on s’inspire toujours de vous au XXI ème siècle !
    La poésie en moins c’est vrai , cependant cela prouve que vous êtes passé à la postériorité
    Oh ! Pardon ! Je voulais dire à la postérité bien sûr; veuillez m’excuser pour ce lapsus, cette petite histoire me trouble…

    PS : j’aime le portrait de cette petite fille qui cherche Charlie
    “6 ans, la peau très noire, les dents très blanches et tellement d’énergie qu’on croirait un oréo monté sur transistor et lâché du haut d’une pente.”
    J’aime aussi la citation de John Milton ” La jeunesse montre l’homme comme le matin montre le jour. ”
    elle est tellement vrai !

  5. Paul

    La vraie question est de savoir si c’est détectable? A la prise de sang sans aucune doute, mais à l’alcootest ?
    Sinon il ne restera plus qu’à demander aux gendarmes et policiers de nous faire péter dans un ballon…

    1. dom

      une partie de l’alcool circulant est éliminé par voie respiratoire (donc voie normale d’élimination )
      La façon dont s’est arrivé dans le sang importe peu… donc l’ Alcootest peut être positif bien sur.
      Mais j’ai des doutes sur cette histoire.
      La muqueuse rectale est quand même plutôt sensible et la vodka ça fait 40 degrés…ça brule

  6. Cath

    Et Oscar écrivait aussi ” never resist temptation, it may never come again”….
    Cela dit, les pratiques décrites sont effrayantes. Et tristes à pleurer.
    Au contraire des commentaires de l’Albigeois et du 33 réunis . Go Team! Comme on dit par ici.
    Et merci pour le fou rire déclenché par Paul.

  7. Patiente

    Baptiste … je ne sais pas comment, mais je connaissais cette histoire …
    Un tampon derrière l’autre pour bien s’imbiber … avec ou sans applicateur ???
    Grand33 et la jolie Mésange ont peur et Albigène ne plaidera pas en leur faveur. J’ai hâte de savoir ce que vont dire Catherine d’Argentine et notre ami Hervé … Hymen !!!

  8. Catherine d'Argentine

    @Patiente:j’ai savoure les jeux de mots,vraiment trop droles et si a propos de nos amis lecteurs,mais j’ai l’image tres presente d’une jeune fille,souffrant d’un degre avance de coma ethylique,qui en est morte… lors d’une fete trop arrosee,dont l’objectif principal semble etre desormais se saouler rapidement,sans limites et si possible perdre connaissance pour sentir des ”trucs differents”….un entonnoir…igloo,igloo…”elle est des notres…elle a bu ses litres comme les autres”…pathetique et destructeur… alors,oui….j’aime que le doc denonce a travers ses recits les consequences parfois dramatiques des debordements de defonce a l’alcool ou autre(la derniere trouvaille ici:savant melange d’eau de javel et de biere…a boire en exces…)…meme s’il le fait toujours avec une dose d’humour tres appreciable et qui declenche chez nos amis,l’ecriture de coms feux d’artifice de jeux de mots,aussi ennivrants qu’un bon coup d’vodka.Abrazos…et bravo pour la traduction de ton livre et sa parution en Italie…

    1. Albigène

      @Catherine d’Argentine Abrazos

      Dans la famille “désespérance”, j’ai connu un homme, voisin de mes parents, atteint d’un cancer avancé de la bouche qui s’injectait de l’alcool via la tubulure de sa perfusion…. j’ai du mal à le croire ne l’ayant pas vu moi même car ceci m’a été rapporté. Il est mort peu de temps après… mais je me demande ce que cela doit produire comme dégâts dans l’organisme.

      1. Herve CRUCHANT

        j’en ai connu un qui était dans un état voisin du tien (non, pas la Suisse, état sanitaire!) et qui mourait d’un Crabe du Larynx; le gars fumait encore par son tracho …
        on m’a dit qu’il était mort, l’Enfumé.

  9. nevousinquietezpas

    Après cet article en deux temps, une réponse en deux temps :

    1/
    http://www.bilboquet-magazine.fr/la-cour-de-justice-de-lunion-europeenne-interdit-les-reponses-en-dans-ton-cul/

    2/
    C’est un doux stade de la jeunesse que celui de la quête de l’Absolut, où l’on peut se moquer du reste du monde comme de colin-tampon ; éventuellement en faisant des trouvailles-auxquelles-personne-n’avait-jamais-pensé. A ce titre, je me permets de citer l’excellent ouvrage d’anthropologie de Jared Diamond « Le troisième chimpanzé » :
    « …les anthropologues se sont pendant longtemps interrogés sur l’usage que pouvaient faire les Mayas de tubes de fin diamètre très souvent retrouvés dans les fouilles de leurs sites.
    Cet usage est finalement devenu clair lorsqu’on a découvert des peintures sur poteries qui l’illustraient explicitement : les tubes servaient à l’administration de substance enivrantes par lavements. »

    1. Elle

      L’usage verbal est”illégal” d’après la cour de justice de l’union européenne , quant à la pratique, pas d’interdit tout est OK !…
      Merci pour l’info ! Personne n’a enfreint la loi ici, OUF ! tout va bien !

      PS : Merci Docteur!

      1. Catherine d'Argentine

        @Grand33:PETANT,ca doit etre a cause du choux et des lentilles d’hier soir…ouais,mais toi c’est SANS PAILLETTE…(c’est Martine qui l’a dit)…CON…on dirait pas,vu tes brillants jeux de mots…mais bon y en a bien qui mette les tampons dans les fesses…le monde tourne peut etre a l’envers et on ne le saurait meme pas…pas d’bisous pour toi…(t’as dit qu’aujourd’hui faut les reserver a nos amoureux/ses respectifs/ves)mais des poutous mieles et des abranutella(et ca,c’est la faute a Mesange).

  10. Catherine d'Argentine

    Tout espoir est permis en ce qui concerne les jeunes et leurs derives alcoolisees…je viens de lire que quand le”binge drinking”rencontre les reseaux sociaux,cela cree le phenomene Neknomination,ou on se filme en train de boire de l’alcool CUL-SEC…(sans tampon,donc…)et on met au defi 3 amis de faire de meme…et ainsi de suite…Julien,un ado,un peu moins imbibe cerebralement que les autres a eu l’idee de transformer se concept en un nouveau jeu”SMARTNOMINATION,ou le jeune se filme en train d’acheter de la nourriture ou de donner des vetements a des sans-abris…et d’inviter 3 amis a faire de meme…et ainsi de suite….pour une chaine de SOLIDARITE,plus constructive que les beuveries filmees anterieurement…une initiative a suivre…pour que peut etre les services d’Urgence des hopitaux soient moins envahis par des jeunes imbibes aux tampons de la honte.

    1. Grand33

      @cath
      julien n’est plus tout à fait un ado (23 ans), mais prouve que tous les jeunes ne sont pas mettre dans le même sac. Et quel beau détournement fait-il d’une belle connerie ….
      Perso, toutes ces mises en ligne de “grand n’importe quoi” pour rester poli, me déangent énormément.
      Quoi faire ?
      Abrazos

      1. Catherine d'Argentine

        @Grand33: ben voyons…JULIEN(le pas si ado que ca)…BORDELAIS?…comment pourrait-il en etre autrement?…c’est tous des Grands,de par chez toi…tu en es l’exemple vivant…pour ta grandeur d’ame et tes jonglages linguistiques geants…qui provoquent de grands eclats de rire.Abrasoleils.

  11. Ahava

    Je viens d’apprendre qu’un nouveau jeu sur facebook vient de sortir: on poste une vidéo de soi complètement beurré après trois vodkas puis on donne le nom de trois personnes qui doivent à leur tour se pochetronner puis s’exhiber….I don’t want to live on this planet anymore.

    1. doume

      Attention à la stigmatisation des jeunes par les média, c’est vendeur mais ça n’est pas forcément le reflet de la réalité.
      A part la consommation de hasch (et encore, ce n’est pas une généralite), je n’ai pas l’impression que les jeunes d’aujourd’hui soient plus effrayants que ceux d’il y a 30 ans.
      Par exemple, on conduisait alcoolisés et il y avait 15 000 morts par an sur les routes. Il n’y a pas 15 000 morts par an par binge drinking.
      Danger réel ou danger ressenti ?

  12. Cilou

    Moi j’ai pas face de bouc, je ne connaissais pas ces chaines, ni d’alcoolisation, ni de distribution de repas aux SDF. Bien entendu la seconde semble bien plus utile et moins dangereuse que la première. Quoique filer des hamburgers peut sembler presque aussi toxique que bouffer des lasagnes, mais bon le geste est là et il est beau.
    Bien vu Julien, qui que tu sois 😀

  13. John Blacksad

    Bonjour,
    Je suis allé deux fois dans ma vie aux urgences, à Rangueil, pour accompagner quelqu’un il y a 10 ans.
    J’ai râlé à l’intérieur de moi pour l’attente mais maintenant que j’ai lu votre livre (j’ai beaucoup aimé) cela ne sera plus le cas. Merci.

  14. marie

    acheter une boite de tampons ..mettre le tampon au bon endroit .. pour un gars c’est peut-être pas évident ..prendre la bouteille de vodka ..verser sur le tampon …,ça se complique là ……ça doit PIQUER quand même ….. .et si on est une fille en intra -vaginal ,ça marche aussi la vodka..? bon finalement je préfère la prendre, version traditionnelle ,par la bouche..avec un peu de jus d’orange ..

  15. Suze Araignée

    Chez nous, les UDVI de longue date (enfin, chez ceux de plus longue date encore que moi…)… mais avant tout, je devrais peut-être expliquer ce qu’est un-e UDVI. UDVI, ce sont les Usagers de Drogues par Voie Intraveineuse.
    Chez nous donc, quand quelqu’un, à force de se shooter, n’a plus de veines, ou mieux, AVANT qu’il n’ait plus de veine, il existe une méthode de RDR (= Réduction des Risques) très poétiquement nommée le “plug anal”. Qui consiste à se préparer son shoot d’héroïne ou de coke, mais au lieu de le mettre dans une seringue avec aiguille, on le met dans une seringue SANS aiguille. Et au lieu de l’envoyer dans les veines, on l’envoie dans l’anus, où les muqueuses font le reste.

    Je n’ai pas encore essayé (je préfère consommer avec modération dans les veines qu’il me reste, on change pas une habitude vieille de 10 ans aussi facilement…) mais parait-il que l’effet est comparable à un vrai fixe en IV.

    Mais si je n’ai aucune certitude pour confirmer ou infirmer l’anecdote du tampon imbibé de vodka (l’alcool, j’ai consommé de 16 à 18 ans, mais comme ça me rend délirante et suicidaire, après un passage aux urgences la semaine de mes 18 ans, je n’y ai plus jamais touché…), je peux par contre vous assurer que le plug anal d’héroïne existe bel et bien.

    1. soeursourire

      Que de souffrance en toi, Suze …
      Mais le futur n’est pas figé, tout est à inventer.
      Je t’embrasse et je te souhaite de trouver un jour l’apaisement.

      1. Suze Araignée

        L’héroïne ne me procure pas de souffrances, au contraire, c’est plutôt qu’il me faut bien ça pour soigner certains de mes maux (je m’auto-médique, comme nombre de consommateurs/trices d’opiacés, ces antalgiques puissants qui calment les pires douleurs… et pas seulement celles qui sont physiques).
        Effectivement, le futur n’est pas figé, malheureusement, le passé, lui, l’est, et il faut du temps et de sacrés efforts (et un très bon psy : j’ai !) pour s’en dés-engluer.
        Merci pour ta sollicitude, c’est quelque chose qui me touche toujours énormément.

        1. soeursourire

          Je parlais de la souffrance qui t’amène à consommer. L’héroïne, je comprends que c’est un des moyens que tu as trouvé pour moins souffrir dans l’instant. 🙁
          Mais je crois vraiment à la résilience. 🙂
          Après, certains y accèdent, d’autre pas, je ne sais pas pourquoi. Des efforts surement, mais aussi parfois la chance de faire une rencontre et d’oser saisir une main. 🙂
          Courage

        2. Libellule

          Bonjour Suze,
          Je ne pense pas que les opiacés soignent (ne prend pas cela comme un jugement, mais comme un avis de quelqu’un qui sait aussi de quoi on parle)… ce serait plutôt quelque chose qui anesthésie la souffrance, au moins partiellement. Ce qui a le mérite de laisser du temps pour travailler avec le psy. C’est un peu comme un antalgique quand on a un membre fracturé : c’est nécessaire car sinon la douleur empêche d’avancer, mais ça ne résout pas le problème de fond. Et quand le problème est bien résolu et cicatrisé, il faut arrêter les antalgiques et profiter de la vie (ça c’est pour plus tard, quand tu auras plus avancé dans ta reconstruction). Parce que si les opiacées diminuent la souffrance ce qui est temporairement utile, elles diminuent aussi les grandes joies et c’est dommage à long terme.
          Pour ce qui est de la résilience, déjà tu as de l’énergie pour t’en sortir. Un autre facteur de résilience c’est d’avoir eu un adulte dans son entourage quand on était très jeune qui voyait nos qualités et a semé en quelque sorte des “graines de confiance en soi” (habituellement un parent, mais un instit’, un voisin ou n’importe qui fait aussi bien l’affaire, même si c’était court). Enfin, pour que la résilience se mette en place, il faut rencontrer un contexte ou une personne qui va faire germer ces “graines de confiance en soi” (dont on n’avait peut-être même pas conscience) et permettre de reconstruire une vie en apparence normale. Peut-être que le policier à l’écoute et le psy sont ces personnes pour toi. Et quand je dis “en apparence normale”, c’est parce que la plupart des gens résilients pensent ne pas l’être, car au fond d’eux-mêmes ils conservent des séquelles. Ce n’est pas idéal mais le savoir permet de se déculpabiliser : personne n’est un Super-Héros (ou alors même les superhéros ont des failles). Si ça t’intéresse, Boris Cyrulnik est l’auteur le plus facile à trouver et à lire, mais il y en a d’autres.
          Je te souhaite beaucoup de belles choses pour l’avenir. Prends soin de toi.

          1. Suze Araignée

            Totalement d’accord avec toi : l’héroïne, comme d’ailleurs tout psychotrope (anti-dépresseurs, anti-psychotiques, anxiolytiques…) n’est qu’une béquille, ça ne soigne rien. Pour soigner un problème psy, il n’y a que la thérapie, c’est d’ailleurs bien pour ça que je vois un psy.

            Cyrulnik, j’ai un peu lu, mais j’avoue qu’il ne me passionne pas. Je préfère des auteurs comme Winnicott, ou Racamier.

          2. Libellule

            OK. Bonne idée. Ce n’est pas facile de savoir par écran interposé si la personne avec qui on discute lit de premiers ouvrages de “découverte” sur un sujet, ou bien si elle est bibliophile de haut vol 🙂

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