Ne pouvant écrire sur le sujet, j’ai repris les mots d’une cousine, Rachel.
Alors Voila, hier nous avons enterré ma petite cousine Rebecca. Elle avait 17 ans, était américaine, venait d’intégrer la prestigieuse université de Notre-Dame. Dans la nuit précédent le drame, elle avait sorti une lettre écrite l’année dernière : c’était sa lettre d’intention, comme il est de coutume aux USA. Vous écrivez vos souhaits au début de l’école secondaire, enfermez la lettre, puis vous la rouvrez en fin de dernière année.
Dans ce document, elle avait consigné une liste de 3 vœux :
# 1 Aller en Espagne.
# 2 Embrasser un garçon sous la pluie comme dans les films.
# 3. Sauver une vie.
L’année de ses 17 ans, elle avait réussi à exaucer les vœux # 1 et # 2 de cette liste.
Et le 2 Juillet, alors qu’elle marchait sur un trottoir, elle a sauvé la vie de son ami Ben en le poussant hors de la voie d’un véhicule qui venait en sens inverse. Ce faisant, Rebecca a sacrifié sa propre vie. Cette histoire est triste, pourtant le dynamisme et la joie de vivre de Rebecca nous oblige à en faire une histoire sur l’amour. Alors, prenez un moment et embrassez la personne que vous n’embrassez pas souvent. Embrassez-la puis faites-le encore. Et dites-lui “je t’aime”. Dites-le lui encore et encore. Je sais que c’est très banal d’écrire cela, mais nous sommes beaucoup à, chaque matin, pouvoir ajouter un jour de plus à nos 17 ans, à pouvoir dire “je t’aime” à ceux que nous aimons. Perdre quelqu’un qu’on aime est comme regarder le soleil en fâce. Les yeux brûlent, les rétines brûlent, on est aveugle de douleur. Puis le temps passera et nous pourrons de nouveaux regarder le ciel sans s’aveugler. On pourra de nouveau compter les étoiles. Toutes les étoiles plus une.
Rest in peace little Rebecca, je t’aime.
Merci à tous pour vos messages sur Facebook, je les transmettrai à la famille. Prenez soin de vous et à la semaine prochaine pour continuer ensemble de réconcilier soignants et soignés.
Je penserai à dire “Je t’aime” à mon mari ce soir et surtout je penserai fort à Rebecca et à toi. Les parents de cette jeune fille sont aussi dans mon cœur.
Bonjour Bibi,
Je t’aime et je t’embrase
On va rester correct je t’embrasse et pas je t’embraSe. Décidément même en voulant être sérieux je dis des conneries……
“Tes conneries”sont des respirations et des éclats de rire,qui nous permettent de mieux supporter certaines grandes douleurs qui nous dépassent….alors merci au contraire.
Je t’aime not’Grand…vraiment.
Une prière pour Rebecca ,une pensée à toi et à sa famille
alors, aujourd’hui, je suis allée à Périgueux, embrasser mon Joseph, pour ses 34 ans, nous ne sommes vu que pour partager le repas, mais quand je te lis, je suis heureuse de ce petit moment de joie passé avec lui
courage, nous t’entourons tous de notre sincère affection
Evelyne
Rebecca voulait devenir médecin pour sauver des vies et elle a perdu la sienne pour en sauver une. Magnifique jeune fille, son étoile brillera fort lorsque vous pourrez à nouveau regarder le ciel.
Courage à vous tous qui avez eu la chance de la connaître : aujourd’hui, vous pleurez sa perte mais un jour son souvenir amènera un doux sourire sur vos lèvres.
Je t’embrasse Baptiste, de toute ma tendresse.
De tout coeur avec toi et toute la famille .
Je ne te connais pas Baptiste, enfin, je te connais un peu plus chaque fois que je passe par ici, mais je t’aime et je t’embrasse,
c’est vrai que dans ma vie je n’ai pas dit souvent “je t’aime’ à mes parents, à mes frères, à ma sœur, à mon mari, et ils sont tous partis, alors il faut que je le dise souvent à mes enfants, et mes petits enfants cinq garçons – c’est bien de le rappeler, mais l’éducation rigide que nous avions ne pouvait pas laisser passer nos
sentiments et pourtant on était très liés
Après vous avoir lu, j’ai été faire un énorme câlin à mon fils de 5 ans, avec qui je venais de me fâcher pour une broutille. Son sourire… Toutes mes condoléances, même si les mots sont bien faibles et surfaits face à une telle peine.
Je lis Alors voilà depuis bien longtemps ma fille aussi; elle vient d avoir les résultats de l internat aujourd’hui, son classement l a déçue, ses espoirs de spé s envolent Je lui ai fait lire le texte, lui ai dit je t aime .
Je pense bien à toi toutes mes condoléances
Three words, eight letters, I love you.
From “Take that”.
Je ne sais pas ce que la vie me réserve ou à mes enfants, de ce fait, il ne se passe pas une journée sans que l’on se dise au moins cent fois “Je t’aime”. Même cent fois, je trouve que ce n’est pas de trop. Si je pars, si ils partent, ce sera en se sachant aimé(e). La vie est quand même très mal faite parfois et que Rebecca soit partie avant ses parents, ce n’est pas dans l’ordre naturel des choses. Je pense à eux, à votre famille et à vous Baptiste. Je ne cherche pas à vous consoler parce que je ne réussirai pas mais j’aimerais tant pouvoir prendre un peu de votre chagrin pour qu’il vous soit moins lourd. Rebecca est maintenant de l’autre côté du chemin, elle attend les siens mais elle n’est pas pressée, elle a l’Eternité devant elle maintenant et elle repose en paix. Vous pensez déjà à elle, avec un petit sourire aux lèvres. Je vous embrasse Baptiste ainsi que les vôtres et votre famille de l’autre côté de l’Atlantique et je vous présente mes très sincères condoléances.
Des pensées pour vous tous,
prenez bien soin les uns des autres,
prenez le temps qu’il faut et cultivez les petites graines semées par Rebecca dans vos vies…
Les mots ne me viennent pas Baptiste, mais je suis là aussi … courage à vous tous …
Vivre comme si chaque jour était le dernier… pour soi et pour les autres. Parfois on a tendance à oublier notre condition de mortel, et on se prend la tête pour des choses futiles, on oublie de célébrer la vie, de dire “je t’aime” ou “je suis heureuse d’être avec toi”, on ne sait pas profiter de simples bons moments, et c’est tellement dommage…
Toutes mes pensées vont à ta famille, Baptiste, dévastée par cette peine immense…
Merci Biquette.
Pourquoi merci ? parce ce que tu sais les grands ça pleure pas et ça sait pas dire je t’aime, MAIS « je suis heureux d’être avec toi » c’est peut-être plus facile.
Promis j’essaye dès ce soir.
Plein de bisous guéritout et bon sirop d’érable…….
Merci Grand33! Je crois reconnaître en toi en fait un Grand Sensible qui n’ose pas dire ce qu’il ressent…Mais tu sais: on peut dire les choses autrement qu’avec des mots, parfois un geste, un sourire, un message sur une cartounette, sont des façons de montrer son affection, son amour à ceux qui comptent vraiment!!
Je profite à fond du sirop d’érable sur des bagels bien grillés, et nous allons déguster ce soir de bons cheese-cakes recette de NYC, réalisés avec ma petite-fille pendant que ses frères participent à un tournoi de soccer. et je sais déjà qu’ils vont me glisser des mots doux à l’oreille avec des bisous tout collants!!!
Biquette, je te rassure Grand33 sait très bien exprimer la tendresse et l’amour. Il est très fort même !!! Une rose ici, un câlin là, un regard, un geste tout doux, il est aussi grand que tendre !!!!! Grand33 je t’aime !!!
Il est 6h30, je vais de ce pas prendre la voitur et aller chez mon compagnon lui dire je t’aime, moi qui boude parce qu’il n’a pas été disponible pour aller boire des mojitos.
Je suis désolée de votre douleur.
Il est des Anges qui partent trop tôt et qui laissent un vide dans la vie de ceux qui les connaissaient…
Ma cousine a perdu un ami la semaine dernière, 17 ans …
Merci Baptiste, pour ces moments de communion, qui nous rappellent les êtres que nous avons perdus et que nous chérissons.
La peine est grande mais elle s’atténuera avec le temps !
Courage, à vous et à votre famille !
Tendres pensées
Il y a quelques jours, c’était l’anniversaire de ma mère.
J’ai ressenti le besoin d’ajouter une petite ligne sur la carte que je lui ai envoyé : “Je vous aime très fort papa et toi”. Dans un coin en bas, loin des habituelles conneries écrites pour l’occasion, comme si j’avais honte. Je crois que c’est la première fois que je fais ça. Je me suis dis qu’elle ne verrait peut-être pas ce signe de faiblesse d’un grand garçon de 35 ans comme moi. L’important était de l’écrire.
Bon ben elle a bel et bien vu ma petite phrase (c’est malin une mère).
Mes parents sont heureux. Moi aussi.
Rebecca,
Je n’ai pas eu le plaisir de te connaitre, pourtant tu as sauvé une vie, peu de gens peuvent en dire autant. Des pensées pour toutes la famille de Rebecca qui restera toujours avec vous.
Je te souhaite beaucoup de courage, Baptiste, pour surmonter ton chagrin. En attendant de pouvoir de nouveau regarder le ciel pour chercher l’étoile de Rebecca (ou l’étoile qu’est Rebecca maintenant), enveloppe-toi des souvenirs que tu as avec elle et de la lumière qu’elle apportait dans ta vie. Je ne crois pas en Dieu, mais je suis convaincue que les êtres chers qui nous quittent pour rejoindre l’autre monde continuent à veiller sur nous depuis Là-haut.
Rebecca semblait être une jeune personne lumineuse et généreuse, c’est ce qu’il restera d’elle une fois que la douleur se sera estompée. Et pour que son souvenir continue à vivre, rien de tel que de continuer à soutenir “She’s the first” pour elle, je suis sûre que de là où elle est elle apprécierait ce geste.
Je t’envoie toutes mes amitiés et mon soutien à distance, à très bientôt.
M.
Ton ami F.Pessoa a écrit “La mort est le tournant de la route.Mourir,c’est seulement ne pas être…Vu,si j’écoute,j’entend tes pas…exister,comme j’existe.La terre est faite de ciel.(…)
Te quiero mucho,mucho,mucho.
Je suis heureuse de retrouver ici. C’est comme si nous nous retrouvions ” chez nous”, dans notre maison ! Je t’aime CedA. Fuerte y dulce abrazo.
Je ne crois pas à la mort.
Ce que je sais de la disparition des êtres m’a confié cette certitude. La mort n’existe pas. Car si je devais croire à la mort dont vous me parlez, il faudrait lui reconnaître quelque figure humaine, l’inscrire dans notre famille comme une vieille salope de tante acariâtre. Et tricoter l’histoire de l’Anjou, sa charrette à l’essieu qui grince dans les chemins creux. Ou cet esprit malin qui emmène les âmes indiennes dans le vent qui gémit, certaines nuits de lune, quand l’alizé se tait, terrorisé devant l’indicible des cris rauques de la forêt. Si je croyais à la mort, il faudrait la déifier, la mettre du mauvais côté d’une Terre plate, avec Satan. Lui prévoir des records, des panthéons, des médailles de l’horreur. Face à un Dieu à sa mesure et à la lumière céleste. Face à la vie. En somme, lui donner des noms, des plans, des intentions, de funestes habitudes. Et se parer de noir ou de blanc, jeter des fleurs ici et là, acheter des psaumes ou des pleureuses ou les deux, peut-être. Parler ésotérique sectaire et murmurer vaudou. Parler bois verni des îles, de l’endroit, de la pierre. Et d’embaumer ou non les corps. Chiffrer tout cela en piles d’assignats signés par les Princes qui gouvernent le monde dans leurs rêves ignobles… En somme, si je croyais à la mort, j’aurais besoin d’avoir un peu peur d’elle, et lui brûlerait donc des encens et des cires aux parfums sucrés, lui réserverait des fêtes dévotes tout au long des jours, de défilés andalous en processions pucelles. Il faudrait lui louer des caveaux et faire dire des offices. Traiter en princesse cette “quelqu’une chose”, éminemment haïssable, l’affubler de toute ma considération. D’aucun iront même jusqu’à dire “du respect” comme des prêtres défroqués parlent aux manants. Ceux là même d’ajouter qu’elle compte dans ma vie d’inconscience iconoclaste; et que je suis bien téméraire de la défier parfois, de la chercher probablement, pour la trouver le jour où je m’y attendrait le moins. Je hais la mort. Je hais jusqu’à son idée. Ses œuvres et ses pompes. La mort n’existe pas. Nous cessons de vivre. Et ceci sera de toute éternité, sans salut, sans le moindre jugement, le moindre paradis. La fin de vie est déjà tellement incompréhensible qu’il ne sert à rien de s’enivrer de folkloriques contorsions en s’inventant des figures insanes.
La fin de vie est tellement incompréhensible.
Je n’admets pas que la fin de vie nous enlève nos raisons de vivre. Ma colère n’a d’égale que son insensible fatalité.
Tu étais toute ma pensée, mon refuge, ma foi. Tu occupais toutes mes nuits et toutes mes journées de tout toi. Et te voilà partie. Te voilà rendue dans un coin de ma tête, toute petite, toute menue, comme un enfant apeuré, me demandant pardon déjà de m’avoir laissé. Mais, mon être est à toi ! entre, va, viens. ET serres toi encore dans mes bras. Sois comme tu étais hier; vivante sur la plage, dans ta rue; tu sais, quand tu mangeais cette glace et qu’il en coupait un peu sur tes doigts. Et çà te faisait rire. Ne t’en vas pas encore. Ne t’en va pas si loin. Restes encore un peu, il est si tard. Tu es bien là.
Tu étais mon horizon, mon soleil, ma flamme. Et nous parlions de nous au futur du bonheur présent, à venir, éternel; conjuguant tous les temps à l’impératif des amoureux à deux voix, tous les plus beaux verbes de nos souffles mêlés; à la deuxième personne du pluriel. Tout le temps, toujours. J’ai appris de toi d’autres dimensions que celles de la misère humaine, de la souffrance et du trépas. Ou que cette litanie à dire aux familles, que je connaissais pas, qu’elles venaient de perdre un être qui m’était inconnu. Tu m’as appris ta flamme et je t’ai donné la mienne. Nous devions entretenir ce feu jusqu’à la fin des temps. Aujourd’hui tu n’es plus là. Je suis seul et j’ai froid.
En apprenant que tu étais partie si brutalement, j’ai vu soudain que ma vie finirait comme un effilochage sans raison. Une fumée qui part dans l’immensité, se dilue et se perd. Nul ne saura jamais si c’était celle d’un feu de cuisinière, celle d’un incendie mort-né ou le mirage d’un elfe, d’une pensée sauvage d’un esprit du fleuve.
Reste longtemps avec moi, dans mes pensées, dans mes os, dans mon corps, toi que j’aime. J’irai avec toi là-bas, où nous voulions aller, être frère -et sœur, pour toi, à ta place,si je peux- aider à vivre d’autres hommes. Peut-être, finalement, aurais-je la force de nous porter tous les deux jusqu’à leurs rivages. On pourra se partager l’esprit, on pourra s’aimer encore, se parler; et tu me répondras. Nous verrons les visages des femmes qui ont dans les yeux toute la sagesse du monde. Les cris des enfants comme ceux des hirondelles en été. Quand je sourirais tout seul de nos blagues muettes communes, ils me tiendront pour fou et çà te fera rire aux éclats….
Si je croyais à la mort, tout çà n’existerait pas, notre tendresse joyeuse, nos regards complices… Tu sais, ma douce petite femme, “presque plus une enfant du tout”, comme tu le dis en fronçant le nez… si je croyais à la mort, tu n’existerais plus.
Mais je ne crois pas à la mort. Tu as juste quitté ma vie. Tu as juste cessé de vivre.
Je ne savais pas que çà me ferait si mal.
Je ne savais pas que la vie me ferait si mal.
Je ne savais pas que la vie me ferait si mal sans toi.
Je t’aime.
..Rebecca si elle t’avait connu,elle t’aurai aimé comme on t’aime…elle aurait sûrement ajouté sur sa liste,”qu’Hervé nous enveloppe de ses mots,…quand il fait froid et triste”…voilà,c’est fait.
Merci d’avoir trouvé le courage et la manière d’écrire cela aprés ce post.Baptiste pourra surement se réfugier dans ces mots-là….ce sont les tiens et ceux qu’on avait du mal à déméler dans nos têtes pourtant si émues…
Et nous,lecteur d’un jour ou de toujours,on se réfugie dans tes bras d’amour….bras d’ssus,bras d’sous…et tad’bizouxxxx à tous.
Hervé, ce texte est magnifique et déchirant. Merci.
Hervé,même si ces magnifiques mots sont destinés à Baptiste, ils sont particulièrement émouvants pour qui les lit : merci à toi de savoir les écrire…
Bisous
Hervé, je savais que tu saurais mieux que personne parler de la vie et de l’amour qui t’habitent. Merci pour tes mots qui consolent et qui rendent fort, qui apaisent et qui donnent de beaux reflets à nos vies qui nous paraissent fades. Hervé, j’aimerais pouvoir inventer des mots pour exprimer tout l’amour que j’ai pour toi. Non, ne tourne pas la tête avec ton air de ne pas entendre ce que je te dis…. Je t’aime Hervé
Je dis “je t’aime” à mon homme et mon bébé 10 000 fois par jour. Ce soir, je le dirai aussi à ma sœur et mon frère à qui ne je le dis pas assez.
Je pense très fort à Rebecca, ses parents, sa famille et vous.
Cette jeune fille avait l’air très lumineuse et heureuse, elle ne laissera que de bons souvenirs. Une grosse pensée à vous tous.
Hervé ……. 🙁 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3
Baptiste
Ce que tu as écrit sur les étoiles, c'est tellement vrai … Une pensée d'amour à toutes nos étoiles en cet instant …
Grand, il y a de nombreuses manières de dire "je t'aime" tu sais ….
Gros bisous Lise.
L’histoire de votre cousine, fait le tour du monde, c’est impressionnant. Toutes mes condoléances.
Parfois la vie nous joue de mauvais tour, mais elle nous donne des leçons. Votre cousine voulait accomplir 3 rêves peut être juste pour le fun, les deux premiers c’étaient pas si dur a réaliser, le 3ème qui aurait pu dire que ça arriverait, le destin parfois est cruel, parfois il nous surprend. Coincidence ou destiné. Elle voulais sauvé une vie, elle a réussie en donnant la sienne, c’est triste et c’est beau.
Moi aussi j’ai perdu un membre de ma famille dans des circonstances très tragique. Le jour ou nous l’avons accompagné dans sa dernière demeure, il faisait gris, un temps triste, mais pendant que nous rendions au cimetière au dessus du convoie funéraire, il y a eu comme un rayon de soleil, comme un arc de lumière. C’était beau. Dans la famille, ils ont dit c’est lui, il est heureux, il nous dit au revoir. J’ai trouvé la famille très poétique en ce jour triste, mais avec le recul, je suis sur que c’était lui, qui nous disait au revoir,…
C’est vraiment un super blog, il faut continuer, merci baptiste et courage.
Sly
quelle belle vie ! elle a réalisé tous ses voeux …
… dur pour ceux qui restent
sans voix
Comment t’accompagner dans ta douleur, dans le ressenti de ce vide intense qui habite ta vie mais aussi vos vies à vous tous qui aimiez Rebecca ?
Tu es triste et je suis triste, tu as envie de hurler ta douleur et je te prête mon épaule, moi aussi comme tous ceux qui t’aiment. C’est un grand vide mais Rebecca est encore et toujours là avec ses rires, ses désirs, ses projets, ses partages : elle vit en toi, elle vit en vous.
Je te serre fort dans mes plumettes.
Laisse-moi une place sous tes plumetis Mesangeounette. Je suis bien sous ton aile à la douceur de tout cet amour partagé.
@ A la Famille de Rebecca
Je sais que vous perdez le sommeil et que d’autres fois épuisé de chagrin ,vous vous réveillerez en sursaut vous disant: c’est pas possible ,c’est pas vrai.
Je vous aime
« Pardonnez moi ! »
Son sourire si doux, presque désolé…
Ce visage joli, posé léger sur ses boucles cuivrées
Fleur de neige…
« Pardonnez moi de m’envoler si tôt de vos vies…je vous aime tant.. »
Et puis cette autre photo, où Rebecca accueille toute l’énergie de la vie,
Tous les bonheurs de la Terre, magnifique de Lumière.
Elle est maintenant de l’autre côté du Monde, cet autre monde qui peut nous terrifié, mais que les rêveurs du désert australien honorent et rejoignent dans la nuit.
Ils font de grands feux, parlent de ceux qui ne sont plus là, chantent et dansent.
Puis le désert fait silence…
Seul le feu continue son chant de mémoire.
Les étoiles se mettent à flotter…
Chacune d’entre d’elles est l’âme d’un défunt.
Quand les flammèches incandescentes se détachent du foyer, ils savent que leurs paroles et leurs chants montent dans les nuées, rejoindre leurs âmes Nour qui les protègent à jamais.
Et un jour les enfants de leurs enfants allumeront un feu dans le désert.
Tout est Un.
Après un message tel que le tien, on a du mal à dire quelque chose, juste l’envie de te faire un énorme câlin , un appuyé comme disent les enfants.
Je pense à toi et à tout les tiens.
Tu vois Baptiste, nous sommes toujours aussi heureux de nous retrouver sur ton bloc. Nous avons le sentiment d’être “chez nous”. Pour CedA, Hervé, Grand33, Marie-Pierre, Rofine, Mésange, Albigène, Cilou, Martine des Calanques, tu as été un grand faiseur D’amour. Merci à toi de nous avoir permis ces rencontres. Je t’aime Baptiste, je ne serai jamais en retard pour te le (re)dire. R. et moi t’embrassons comme nous t’aimons: très fort.
À ceux que j’aime, et qui m’aiment”–
Poème amérindien
Quand je ne serai plus là, lâchez-moi ! Laissez-moi partirCar j’ai tellement de choses à faire et à voir ! Ne pleurez pas en pensant à moi ! Soyez reconnaissants pour les belles années pendant lesquelles je vous ai donné mon amour ! Vous ne pouvez que deviner le bonheur que vous m’avez apporté ! Je vous remercie pour l’amour que chacun
m’a démontré ! Maintenant, il est temps
pour moi de voyager seule. Pendant un
court moment vous pouvez avoir de la
peine. La confiance vous apportera réconfort
et consolation. Nous ne serons séparés que
pour quelques temps ! Laissez les souvenirs
apaiser votre douleur ! Je ne suis pas loin et
et la vie continue ! Si vous en avez besoin,
appelez-moi et je viendrai ! Même si vous
ne pouvez me voir ou me toucher, je serai
là, et si vous écoutez votre cœur, vous
sentirez clairement la douceur de l’amour
que j’apporterai ! Quand il sera temps pour
vous de partir, je serai là pour vous
accueillir, absente de mon corps, présente avec Dieu ! N’allez pas sur ma tombe pour
pleurer ! Je ne suis pas là, je ne dors pas ! Je
suis les mille vents qui soufflent, je suis le
scintillement des cristaux de neige, je suis
la lumière qui traverse les champs de blé, je suis la douce pluie d’automne, je suis l’éveil
des oiseaux dans le calme du matin, je suis
l’étoile qui brille dans la nuit ! N’allez pas
sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas
là, je ne suis pas morte.
S’il faut dire aux gens qu’on aime qu’on les aime, alors, voilà, aujourd’hui je vous le dis : Baptiste, je vous aime, j’aime vous lire, j’aime vos mots, j’aime votre tendresse et vos prises de position. Je lis votre blog depuis longtemps; on prend l’habitude de regarder les belles choses, ça devient banal, vilaine habituation hédonique, jusqu’au jour où on se souvient que c’est beau, un ciel d’été, que c’est dingue une falaise en Bretagne, que c’est fort, une émotion humaine.
Je vous laisse, je vais en profiter pour aller faire un câlin à mon chat, parce que lui aussi je l’aime.
Vous avez raison, les étoiles sont toujours là, elles sont toujours belles, et bientôt vous pourrez de nouveau les regarder sans pleurer.
La photo de Rebecca est incroyablement lumineuse. Comme quoi, parfois, la beauté intérieure se voit aussi à l’extérieur.
Je ne me sens jamais très douée pour trouver les mots qu’il faut dans des moments pareils… mais je tiens à te dire à quel point ça me touche ce que toi, ta famille et la sienne vous traversez en ce moment.
J’espère qu’un jour viendra où vous sourirez en pensant à elle et à ces petits moments que vous avez vécu ensemble. Ces souvenirs tellement précieux. Sourire ne voudra pas dire que son absence ne vous fera plus mal, mais c’est peut-être une belle façon de montrer à quel point vous l’avez aimée.
Pour le moment c’est simplement beaucoup trop tôt. Alors, en attendant, beaucoup de bises qui réconfortent (un peu, je le souhaite), à toi, à son entourage et à tous ceux qui souffrent de son absence.
C’est un témoignage d’amour de sacrifier sa vie pour celui ou celle que l’on aime. C’était à l’évidence une belle personne. Je partage ce billet dès aujourd’hui pour faire connaitre Rebecca. Ce genre d’histoire nous fait réfléchir sur notre vie.
Bonjour Bastien.
Merci pour ton blog que j’ai découvert il y a 3 semaines. Je t’envoie le texte ci dessous, car je trouve qu’il a quelque chose de consolatoire et de positif que l’on croie ou que l’on doute…
Cela fait si mal de perdre un etre cher.
Je vais offrir la traduc allemande de ton livre (Leben ist nicht schwer) à mon ogre, parce que son francais c’est à peu près ton anglais :)).
Depuis que je te lis, je sais comment John Irving trouve ses histoires….Bon vivre à Vienne ca aide aussi.
Les autrichiens ne baisent pas ils poudrent les dames avec leur pinceau – je te dis ca car tu cherchais des synonymes à Kiki- Ils ne flanquent pas de baffes non plus, ils t’en bétonnent une.
Excuse moi pour les cédilles et les accents manquants, mon portable a appartenu à un/une suédois(e)avant que j’en fasse l’acquisition.. Voilà le texte:
Y-a-t-il une vie après la naissance?
Des jumeaux s’entretiennent dans le ventre de leur mère.
“Dis donc est ce que tu crois à une vie après la naissance?”
demande le premier jumeau au second ?
“Absolument! Ici nous grandissons et prenons des forces
pour l’après naissance.”répond le second.
“moi je crois que tout ca c’est des foutaises!”réplique le premier.
“Il ne peut pas y avoir de vie après la naissance. A quoi cela
ressemblerait il?”
“je ne sais pas trop bien non plus. Mais il fera bien plus clair
qu’ici et peut etre que nous marcherons sur nos jambes?
Et nous mangerons avec notre bouche?”
“Je n’ai jamais entendu un ramassis de telles sottises! Se nourrir
par la bouche, quelle idée folle. Nous avons le cordon ombilical
pour cela. Quant a marcher, comment cela doit il fonctionner,
le cordon est beaucoup trop court.”
“Si, cela fonctionnera surement. Tout sera un peu différent”.
“Tu dérailles! Personne n’est revenu de”après la naissance”.
A la naissance la vie s’arrete. Point à la ligne.”
“Je dois bien l’admettre, personne ne sait comment est la vie
après la naissance. Mais j’ai la certitude, que nous verrons
notre mère et qu’elle prendra soin de nous.”
“Mère!???Du ne crois quand meme pas en une mère? Et où est elle ?
Dis voir peu ?”
“Mais là, partout autour de nous. On vit dans et par elle. Sans
elle nous ne serrions pas là”.
“Fadaises! Je n’ai encore rien remarqué de la présence d’une mère,
donc elle n’existe pas”.
“Mais, si, parfois lorsque nous sommes très calmes et silencieux,
tu peux l’entendre chantonner, ou la sentir lorqu’elle caresse notre monde”.
D’après une texte de Henry Nouwen, théologien néerlandais, psychologue et écrivain
1932-1996.
Au plaisir de continuer à te lire encore longtemps, et qui sait si tu repasses par Strasbourg,
d’aller te voir. Du pays de Bade à Strass ca n’est qu’un saut de puce. Meme que les costumes folkloriques sont les memes (pays de Hanau).
Fionabynight
Merci Fionabynight, pour partager ce texte…j’ai beaucoup aimé ce dialogue intrautérin.
Voilà qui ouvre de belles réflexions et comparaisons…. Merci Fionabynight
Merci d’être là, Bibi, d’être là malgré qu’elle n’est plus là.
Merci d’être là, Grand33, Céda, Hervé, Mésange, Soulalune, Biquette et toutes et tous les autres, par vos mots et la sincérité qu’ils véhiculent pour entourer Bibi et nous entourer aussi, car qui sait ce qui se cache entre nos lignes (et qui parfois se dévoile…)
“Merci d’être là”, c’est pas trop difficile à écrire, déjà. Parfois je le dis, parfois mais pas assez souvent probablement. Je vais continuer à le dire, à l’écrire, et essayer de le vivre, que la mort existe ou pas.
@lectrice boulimique:Je réessaye d’envoyer mon com.pour toi,(ma réponse a l’air d’avoirt fait un détour pour déposer un abrazo à Rebecca,puisque j’évoquais le fait qu’elle avait réussi cela aussi):elle nous lègue une envie irresistible de nous dire ces mots,qui quand ils se tiennent les coudes,nous remplissent de la tendresse de l’autre…ce “merci d’être là”,que c’est doux de le répéter encore et encore,de l’offrir à l’autre,sans cette pudeur qui nous retient parfois.Se le dire aujourd’hui,sans le reporter à demain…car demain…
Abrachaleureux pour toi aussi,qui est là…
Une de mes amies vient d’écrire cette phrase : “La vie est injuste et absurde. Et tellement belle”.
J’avoue ne pas avoir de meilleurs mots à poser après la lecture de ton texte Baptiste.
Le sourire de ta cousine me laisse une impression douce amère, je n’ose imaginer le tsunami de sentiments que vous pouvez ressentir, toi et toute sa famille.
Je suis en pensées avec elle, avec vous.
Je garde au coin du coeur son sourire, et cette injonction essentielle qu’elle semble nous adresser : Carpe Diem !
<3