Alors voilà,
Je serai 2x plus dispo ce matin.2x + souriant.
2x + à l’écoute.
Je vais être humain et opposer à toute cette barbarie l’humanité, l’écoute, le sourire, l’empathie, tout. Je vais même essayer de rire avec mes patients les plus chiants, ceux qui ne sourient jamais.
Que faire d’autre contre le terrorisme ? Que faire d’autre pour rapiécer le tissu social en train de se déchirer ?
Ce matin, je vais essayer d’être couturier. La lutte est là, aussi.
Je vous aime tous et toutes. Voilà.
Baptiste Beaulieu.
Oui,
Plus d’amour, plus d’empathie, dans notre quotidien à tous, dans tous les métiers, dans toutes les situations, pour changer le monde, changeons tous !
Ce matin, j’ai entendu les infos en allant au boulot.
J’ai caressé la joue de ma fille dans son cosy, chanté une chanson avec mon fils; et ait fièrement imposé la marseillaise à mes collègues en arrivant (ils sont belges, et je chante faux).
Et juste avant… j’ai repris la désormais traditionnelle habitude du sms “Et toi ? tu vas bien ? tes amis vont bien ?” envoyé au pote qui vit à Nice. Avant ça, c’était celui qui vivait en Turquie. Et puis aux Parisiens. Et un jour, c’est nous à Bruxelles qui avons reçu ses sms.
Pas grand chose d’autre à faire.
On continue à parler enfants, maisons, boulot.
Et on pense à tous ceux qui sont touchés.
Une grosse Bise Baptiste
Merci Baptiste, je lis chaque article et je n’avais encore jamais laissé de commentaire. Mais aujourd’hui j’ai le coeur lourd, j’ai travaillé toute la nuit, à suivre cette actualité toutes les heures, voir le bilan qui ne cessait de s’alourdir…
Ce matin j’ai dormi à peine quelques heures et j’ai profité de mes enfants, aller se balader, manger des frites à l’improviste, vivre !
Je veux bien être deux fois plus tout, je veux bien aussi faire de la couture (même si j’ai été interdite de machine à coudre au collège !), et rapprocher les lambeaux du monde qui s’effrite, mais j’aimerai aussi beaucoup savoir dans quel monde dingue je vais laisser mes enfants …
Tristes pensées à tous ceux touchés de près ou de loin.
Take care Baptiste, te lire est aussi parfois un doux moment d’oubli.
Bonjour Bibi,
Merci baptiste de le faire pour moi, vraiment merci.Parcequ’en ce qui me concerne je n’y arrive plus.
la bise
Cher Grand,
Mon père aussi avait du mal ce matin, en m’annonçant la nouvelle…..
Il faut croire en la vie, en l’humanité, en l’amour et en la fraternité.
Baptiste le dit mieux que moi… et à chaque catastrophe, il m’aide à retrouver un peu de sérénité (et pour ça aussi, grand merci, docteur).
Je suis tellement d’accord avec lui… Je veux y croire, pour moi et pour mes enfants. Le monde va mal, mais il ira mieux. Grâce aux sourires de chacun, pour chacun.
ET VIVE LES BISOUNOURS!
La bise à tous
merci pour ton réconfort Céline, mais je suis toujours en colère. C’est toujours ma façon primaire de réagir. Et puis ça passe. Depuis quelques mois ça passe de moins en moins vite.
Prends soin de toi et continue à distribuer des sourires autour de toi.
free hugs et à ton papa aussi voilà !!!
tu vois ça commence à passer
Un câlin, Grand33, un câlin pour apaiser et partager un peu de douceur et de tendresse, pour aider à avancer envers et contre ça.
je prends Cath, je prends tout et promis j’essaie de les redistribuer
C’est dommage que pour une seule personne, pas bien dans sa tête de surcroît, vous priviez tous les autres de vos sourires, votre gentillesse et votre tendresse.
Le fou dans le camion, comme chaque terroriste, était peut-être aussi en colère et désespéré, sauf qu’eux, ils passent aux actes, et se foutent de la vie, la leur comme celle des autres. Après, y’a les politiques qui s’en mêlent avec peu de grâce en se gaussant de leur morale. Ça ça met aussi en colère. Beaucoup.
Mais voilà, je préfère croire encore à l’humanité, à la vie. Parce que le monde va mal, parfois, mais pas moins qu’avant, en fait il se porte mieux qu’avant selon moi, et il va aussi souvent très très bien. Alors je vous envoie mon plus beau sourire, celui chargé de tendresse.
un bisou tendresse de mammouth, ça doit
être énorme !!! je prends aussi Merci
Bonjour Baptiste
Oui, je pense encore que regarder l’autre, lui offrir des sourires, gratuitement sans intention autre que de le reconnaître en lui un humain sur cette Terre au même instant au même endroit que moi, est un signe de vie, simplement.
Malgré les incompréhensibles violences, barbaries humaines, glisser quelques notes de rire, de surprise et d’imprévu au quotidien de ceux qui le partagent, à ceux qui resteront quand nous ne serons plus là.
Merci à vous Baptiste, merci à vous tous qui êtes venus lire ce blog
Avec le décalage horaire, c’est au retour d’une magnifique journée rando + plage que nous avons appris la nouvelle, vers 19 heures. Ambiance plombée, silence absolu dans la voiture… et cette chape de chagrin qui prend toute la place. Après m”être assurée que la famille niçoise allait bien, zappé sur les chaines d’info durant la soirée, nous avons fini par aller nous coucher, le coeur lourd.
Ce matin, avant que mon Doudou ne parte travailler, nous nous sommes serré fort l’un contre l’autre, sans un mot.
Immense pensée à toutes les familles touchées et un free hug virtuel mais empli d’amour à vous tous.
Aujourd’hui j’ai perdu le sourire, comment accepter ces horreurs, au nom de qui, de quoi ?
Je ne vais plus voir le feu d’artifice mais il y a quelques années nous y emmenions nos enfants, alors j’imagine …..
Je suis triste, il faut que je relise le livre que tu m’as gentiment dédicacé à la foire du livre à Nice.
Bises Bibi.
Hier soir, on regardait un fil d’épouvante. Vous svez, the Conjuring ? Et puis voilà le générique, on coupe le film… Et l’horreur continue, bien réelle cette fois devant les nouvelles qui tombent.
J’ai été Charlie, j’ai été le Bataclan, Orlando, Istanbul et tant d’autres dont en ne se souvient plus. Mais je suis fatiguée de ça. Fatiguée du terrorisme, fatiguée de voir toutes ses vies qui s’envolent au nom de la bêtise de quelques-uns.
Moi aussi, je me sens un peu couturière. J’ai envie d’aimer mes proches un peu plus, toujours un peu plus dans l’espoir de “réparer” le mal fait à ses familles brisées. Dans l’espoir qu’aimer deux fois plus compensera leur peine, la perte d’un parent, d’un ami, d’un enfant. Aimons nous !
Embrasser la vie, la serrer contre soi, profiter de chaque rayon de soleil.
Je suis loin de vous, je suis triste. Aujourd’hui j’ai envie d’aimer tout le monde, plus que jamais.
Merci merci, Baptiste, pour ces mots, pour ces pensées.
J’aimerai avoir les mêmes, mais la tristesse et l’amertume laissent peu de place.
Prends aussi soin de toi, Baptiste; prenez soin de vous et de ceux que vous aimez, les gens.
Merci, lecteurs de ce blog, pour votre compassion et votre gentillesse, votre humanité.
Moi aussi je bosse avec des gens. Je ne les guéris pas, mais je les aide à se prendre en main. Souvent, je m’attache à les faire rigoler pour faire reculer leurs larmes.
CE matin au réveil, c’est un message privé Facebook de mes cousins américains qui m’a appris la nouvelle. J’ai allumé la radio et entendu l’édition spéciale. MEEEERDE !!!
C’est incroyable, ça ! Pourquoi ils ne se font pas péter tous seuls, ces crétins qui veulent en finir ?
Moi aussi, j’ai été Charlie, Paris, la Turquie, le Mali, toutes les victimes. Mais là, je suis dégoûté !
J’ai eu du mal, ce matin, à faire le con pour faire rigoler mes usagers. Mais j’y suis arrivé. J’ai même échangé quelques hugs avec des collègues.
Merci de continuer à nous réconcilier avec l’espèce humaine !
Prenez soin de vous.
La bise.
ROdjeur
Bonjour Baptiste et vous tous,
Je suis touchée de nouveau par cet attentat, et pourtant, heureusement pour moi, personne de mon entourage nn’était à Nice. Mais tous ces innocents massacrés au nom d’une religion dont les lois ont été ecrites par des hommes autoritaires, despotiques qui voulaient le monde à leurs pieds, des lois qui ne sont suivies que pour leur barbarisme, cela me dépasse.
Je préfère croire en l’amour et à la liberté de penser, et je veux croire que ces valeurs triompheront bien vite.
En attendant, prenez soin de vous et de tous
Merci beaucoup….
C’est ce que je dis tout le temps à mes enfants, aux gens que j’aime : le monde est suffisamment rempli de haine, distribuons plutôt de l’Amour (non non je e suis pas un bisounours ), des sourires…
Je, moi, ma personne, et encore je…cessons donc un peu de ne parler que de nous meme !! et tournons nous vers les autres, comme le fait si bien Baptiste et soyons nous, tous ensemble!!
Merci encore pour tout , Baptiste, free Hug
Merci Baptiste
Ce matin j’ai appris pour Nice en me réveillant.
Ce matin j’ai fait un câlin à mon mari, un vrai, même si c’était pas le moment. Pour célébrer la vie, en tout cas essayer…
Ce matin ça faisait 3 mois que j’ai -que nous- avons perdu notre fils, d’une IMG. Saloperie de maladie génétique…
Ce matin quand ma toute petite grande fille m’a appelé en se réveillant je suis montée la chercher avec un sourire. Parce qu’elle a encore le droit de croire que les gros malheurs passent avec une tétée câlin. Parce que quand l’horreur touche autant dedans que dehors, il ne reste que ça pour se raccrocher: L’amour…
Mais quand même ce soir c’est dur…
Vous, vous devez comprendre ce que ces familles endurent suite à cette horreur.
Je crois, malheureusement, que seuls ceux qui ont souffert ont la capacité de comprendre la souffrance de l’autre…
Bonne soirée Clarisse et je vous souhaite du bonheur.
Bravo, pareil, j’embrasse de mon sourire tous mes frères humains. Fort.
Bonjour et merci pour tous ces mots de réconfort pour chacun de nous et en pensant à tous ceux qui sont dans la peine. Mais l’amour ne suffit plus , il faut que cela cesse et que ceux qui décident aient le courage de prendre les bonnes mesures, Je sais, ce n’est pas l’endroit pour parler de ça mais ça me “démange” et je lutte contre mes mauvaises pensées.
Moi aussi, je me demande pourquoi, certains se tournent vers la haine, plutôt que vers l’amour ?
Qu’est-ce qui “cloche” dans la société d’aujourd’hui pour que certains êtres humains se comportent pire que les animaux carnivores qui tuent pour se nourrir, eux ? Les tueries, massacres d’innocents comme nous les connaissons maintenant nous laissent désemparé(e)s, révoltés, accablés ! Mais ne cédons pas à la haine par la haine ! L’amour doit triompher : Amma cette femme indienne le clame et le pratique depuis des années, elle embrasse les gens, tous les gens ! D’autres ont déjà dit que la vie c’est l’AMOUR !
Sourions même au volant de nos véhicules, lorsqu’on a envie de râler devant l’imprudence ou la maladresse de celui qu’on suit ou croise ! Sourions quand nous perdons un match de sport ! Sourions quand nos nerfs lâchent ! Pas facile à maîtriser une colère et pourtant si tout commençait par là Embrassons-nous ! LA VIE C’EST L’AMOUR ! PAS LA GUERRE !
Le 15 Juillet au matin, j’apprends qu’une tuerie ignoble a eu lieu à Nice.
Quelques heures plus tard, un de mes neveux nous annonce la naissance de son premier enfant, né ce 15 Juillet 2016.
Alors malgré la colère, le chagrin, le dégoût et la peur, un sentiment paisible m’envahit: celui de l’espoir en la vie!
Nous allons l’aimer ce petit gars! Grand 33, Baptiste, Mamie de Nice, et tous les autres je vous offre le sourire de ce nouveau-né et de ses parents!
Merci Biquette
je le prend aussi ce sourire …
J’ai devant moi celui de ma petite fille de trois
semaines et ça aussi cela m’apaise.
Je le partage avec vous tous ….
Sacré mistral.
J’était en vacances à Aix en Provence cette semaine. Deux jours de vent violent et voilà le feu d’artifice annulé. Le lendemain j’apprenais la terrible nouvelle.
Naïvement, j’ai cru que le mistral avait gagné sur tous les feux d’artifice de la côte du sud est.
Alors quoi ? Et toi le mistral !! Tu souffle tellement fort, tu semble si grand, tu ne souffle donc pas partout ? Tu m’a paru si puissant. A me faire rire en emmêlant mes cheveux, à boucher les oreilles de ma sœur, à soulever la jupe de ma mère, à faire danser les branches des grands cèdres, à chasser les nuages… Ne pouvais tu pas chasser cet autre nuage plus loin ?
Incompréhension… Le lendemain j’ai donc posé la question. Mais non… apparemment le mistral ne souffle pas jusqu’à Nice. Il n’annule pas son feu d’artifice.
C’est pourtant tellement beau un feu d’artifice. Les bruits sourds sont ceux des pétards qui font jaillir les étincelles multicolores. Les cris sont ceux des enfants impressionnés par la puissance du son. Les parents qui recouvrent avec tendresse leurs oreilles. Les applaudissements à la fin. Et enfin les gens qui se dispersent calmement, encore heureux du spectacle.
C’est cette image que je veux garder d’un feu d’artifice. Mais difficile désormais de ne pas penser aux victimes et à la barbarie de ce monde.
Je vais garder le moral, et le sourire ! La semaine prochaine, je vais aller manger une gaufre et me prendre mes traditionnels chichis du marché (les meilleurs in the world), me baigner dans l’océan, prendre le soleil, lire et dormir. C’est dit. Merci Baptiste, je n’oublie pas que la lutte est là aussi. Continuons de vivre et de distribuer notre bonne humeur, tant qu’on en a. Et je t’aime aussi.
Bises à tout le monde qui en veut.
Nous arriverons à soigner toutes ces blessures, mon Frère de sans, belle âme rouge, rouge sang. Toutes ces blessures de guerre qui arrivent par hasard et par paquets dans nos morgues et nos hôpitaux. Membres cassés, vies tordues, joie d’être là, sourires d’été, tout en mélangé maudit dans les lumières tournantes bleues et blanches, l’écarlate des pompiers, l’orange mécanique et le bleu sombre policé attentif et bouleversé. Et tout est en vrac, retourné, insensé. Vain.
Mais arriverons nous, toi et moi, et le Bibi Team et tous ceux et aussi celles qui ont la certitude d’être éternels sinon immortels durant leur vie, arriverons-nous à savoir la marée qui monte des enfers de l’esprit sans âme de la guerre ? Depuis quelques temps, déjà, ceux qui devraient nous protéger, qui ont le pouvoir de nous garder unis et forts mais aucune volonté de sortir de leur sidération sommitale, ceux-là prèchent les mœurs de faucons, les stratégies de hyènes et le simple recours à la haine raisonnable. Passant par dessus les horreurs de la mort, d’un disparu petit garçon de neuf ans qu’on ne retrouve nulle part, au delà de l’indicible les morceaux d’êtres aimés qu’il faut bien deviner un à un, étiqueter, rassembler, mettre dans un sac à matricule… Avant que de téléphoner à une maman ou à un papa et dire nous avons retrouvé votre enfant si vous pouviez passer à l’institut nous sommes désolés. Ceux là, les responsables par intérim ou par délégation, suivistes de grands malades bandits de grands chemins terrés dans leurs antres entourés de foudres atomiques, jouent à un jeu de rôles planétaire, pour voir.
Et, par simple instinct de survie, déjà asphyxiés d’européennes certitudes quant à notre futur voué à la barbaresque des riches rois du monde, nous encaissons la perte de nos morts autant que nos lâches attitudes. L’humanité, divisée, fractionnée, divinement anéantie par les saintes promesses de livres patriarches, ivre de savoir une réponse vraie, une chimère qui la réconcilie avec elle même, est prête à tout. Et même à donner sa vie et celle de tous les autres, proches, lointains, dessus, dessous, avant, après….
SAurons-nous aujourd’hui endiguer, démonter, démontrer, dire la paix et l’amour alors que nous sommes entrainés à banaliser la guerre prochaine vers laquelle ils nous poussent. Saurons-nous penser jaurès, hugo, martin luther king et tous les autres mais ne dire que nos mots à nous, simples, francs, responsables ?
Je crains sans avoir peur de la mutation des bonnes personnes comme le microbe mute sous l’anti septique. Et que s’installe peu à peu jusque dans le regard de nos enfants les évidences malsaines de la haine et de la xénophobie ordinaires; où le sale boche ou le salop de youpin serait remplacé par ces putains d’arabes, véroles de musulmans ou sauvages de russkoffs. Il y a cent ans, on mourrait au front de l’est pour sauver la France. C’est bien naturel. Peut-être. Il y a un peu moins de cent ans, après avoir tué la moitié de la jeunesse européenne, ont était morts pour les grands patrons du Nord et de la Ruhr. Jusqu’avant la terreur certains avaient vu la marée putride monter des tréfonds de l’esprit humain. Et rien n’y a fait.
Saurons-nous arrêter ce flot ? Rester sourds aux belliqueux ? Vacciner ceux qui peuvent encore l’être et parfois ne le savent même pas ? Ou nous préparer à dire adieu à ceux qui vont mourir. Mon fils, le tien, mes enfants, mes parents, tous ceux qui veulent vivre. Et perdre toute raison de continuer à vivre : celle qui nous tient debout ?
En boucle nous chanterons le déserteur de Boris, nous contamineront les plus véloces obscures à l’eau fraiche de nos baumes mots, moi la froussarde des piquouses je vaccine à tour de bras et sans repos, les refroidis, les sidérés, les groguis, les rabougris, on réveillera les morts, on sera des djizeuses à répandre sur le monde les fleurs de Vie contre leur folie de chaos et je refuse corps et âme d’entonner la marseillaise tant qu’elle abreuvera nos sillons d’un sang impur. Ça n’existe que dans les labos le sang impur et la Terre n’a besoin que de soleil, d’Amour et d’eau pure comme nous, petite humanité qu’une poignée voudrait grégaire et servile pour abreuver leur soif de pouvoir et remplir leur coffre de louis. Putain d’égo!. Taratata nous sommes nés pour grandir pas pour occire. Prenez soin des vos petits bonheurs.
Marie la Bleue limpide comme le ciel étoilé, la nuit au plus calme.
Enfin quelqu’un qui comprend pourquoi je ne peux prononcer les mots de la Marseillaise. Enfin… 😉
Moi non plus, la Marseillaise je ne peux pas. C’est un chant guerrier qui appelle à verser le sang, et dans ce monde-ci le sang coule déjà beaucoup trop. Nous avons besoin d’amour, de liberté, d’égalité et de fraternité. La devise républicaine, oui, la Marseillaise, non.
C’est juste notre hymne !
Nous n’allons pas le modifier sous prétexte qu’il est violent. Il faut vous positionner à l’époque où cet hymne a été écrit et chanté.
Le chanter TOUS ensemble est déjà une preuve d’unité.
C’est ce que je pense.
bein si on la réécrit parce que TOUS ne peuvent chanter l’appel à la vengeance et au rejet sur lit de sang .
une fois de plus, c’est ici que j’ai trouvé les meilleurs mots pour trouver l’enthousiasme de continuer…
Merci beaucoup
Je ne crois pas au pacifisme et n’y ait jamais cru.
Les histoires de pogrom datant des grands-parents(années 30-40 et au-delà pendant l’époque stalinienne dans l’URSS) et même des parents(années 60 en Tunisie) m’ont vaccinée.
La seule façon de se battre contre ces monstres sanguinaires est de leur flanquer une trouille cent fois plus forte que la nôtre. Ça ne m’empêche absolument pas de faire la différence entre un musulman qui vit tranquillement sa vie et celui qui a perdu son humanité, ou qui n’en a conservé que le goût du sang.
Le plus dur sera de combattre(pas avec des nounours) tout en gardant notre intégrité morale car la guerre corrompt celui qui la mène, même pour une cause juste. Mais à ce stade-là, c’est une question de survie.
Je suis entièrement d’accord avec toi. Entièrement. Mais tu es d’accord avec moi que c’est aux guerriers de guerroyer. Moi, soignant, je soigne. Et c’est tout ce que je peux opposer à la folie des extrémistes.
On est bien d’accord. 🙂
J’espère que nous n’arriverons pas au point où nous devrons faire acte de désobéissance civile.
@Marie. “…nous sommes nés pour grandir pas pour occire. Prenez soin des vos petits bonheurs.” (sic)
Kayaaaaaaaa ! çà va le faire, Marie, çà va le faire !!!
Oui, bien sûr!
MERCI
Cécile, lectrice discrète mais assidue, amoureuse de la vie, croyant en l’Humanité, envers et contre tout
A chacun d’agir selon son humanité, ses capacités. Les soignants agissent en soignant, ils sont à leur place… comme le sont celles et ceux qui aiment davantage leurs proches, celles et ceux aussi qui sont en colère et ne laissent plus l’excuse de la “folie” aux monstres qui assassinent des gens sans défense, passant à l’acte d’autant plus facilement qu’ils sont encouragés, cautionnés par une idéologie religieuse qui n’a jamais été fichue de comprendre qu’il faut interpréter les textes, jamais les appliquer tels quels. Une idéologie religieuse incompatible avec les valeurs humaines.
Les meurtres n’arrivent pas par hasard ; ils sont préparés par des années de discours, de croyances de haine.
Bien beaux tous ces messages. Mais moi, je n’ai pas honte de dire qu’il y a des responsables qui ne semblent pas se rendre compte des drames vécus dans ces dizaines de familles depuis CH. Hebdo…
Il est grand temps d’intervenir fermement et surtout avec courage, beaucoup de courage !
Celui qui aura ce courage ne doit pas craindre les manifs des rues, ne doit pas craindre les vérifications d’identité, ne doit pas craindre les razzia dans les cités, ne doit pas craindre les reconduites à la frontière, ne doit pas craindre les peines de prisons fermes…
Notre liberté, nos libertés se réduisent comme peau de chagrin. Nous sommes pourtant dans un pays qui est connu pour “liberté et fraternité”…
Qu’en sera t-il de ce pays dans 15/20 ans ?? Pensons à nos petits-enfants afin qu’ils soient fiers de ce pays.
Mon message ne va pas plaire, mais peu importe. Un jour, vous verrez, cet amalgame que certains nous demandent de ne pas faire, tous et toutes nous le ferons et là, ce sera très très grave.
Bien beau d’envoyer nos soldats se battre, mais c’est garantie, ces barbares vont s’éparpiller comme des mouches dans le monde entier. Il ne faudra pas dire “nous ne savions pas” !!!
Bonne journée.
Razzia, le vilain mot que voilà…
Le courage est d’agir avec discernement, parfois envers et contre la clameur populaire. Et garder à l’esprit que les forces de l’ordre sont là pour protéger la population, toute la population, sans exception.
Arrêtez Cath, vous comprenez très bien ce que je veux dire. Tt le monde sait que le deal dans les cités est bien souvent à l’origine d’achat d’armes, d’armes de guerre. Alors, il est temps en effet, comme le souhaiterait Mr Cazeneuve, sans agir, d’aller récupérer TOUTES CES ARMES QUI tuent des innocents.
Pas d’hypocrisie. Mon mari a travaillé à la Courneuve, rien de tel pour discuter de ce “cancer” qui ronge les cités…
Quant au mot “razzia”, je le répète… Quand on vous annonce “un état d’urgence” “nous sommes en guerre”, alors on emploie les grand moyens…
Les forces de l’ordre ! Renseignez vous, elle n’agissent que sur ordre. Ils se font insulter, tabasser, caillasser, et tant que Monsieur, dans sa tour d’ivoire n’aura pas donner l’ordre “de répondre”, ils encaissent. JE LES ADMIRE !!!
Si vous écoutiez certaines émissions non tendancieuses, comme “c dans l’air” vos propos seraient différents.
Désolée Mimi, je n’écoute pas les émissions que vous citez parce que lorsque je rejoins mes pénates, je me libère l’esprit des horreurs et autres monstruosités que peuvent concocter l’humain. Une nécessité pour conserver mon équilibre et garder l’esprit clair, précisément.
Je vous concède que la réaction primaire serait de hurler avec la meute, mais l’expérience a toujours montré que ce n’était jamais la bonne solution. Et je tiens cette nécessaire exigence et cet exemple de gens qui ont vu de près ce qu’il en est de la violence et de ceux qui l’exercent. De gens dont c’est le métier, accessoirement.
Pour ce qui est de l’information relayée par les magazines, même de qualité, il m’est aussi arrivé d’être en position d’apprécier la manière dont l’information était relayée ou rendue… Alors, oui, je fais attention aux mots qu’on emploie et aux conséquences. Et je refuse de suivre la clameur.
Je n’ajouterai rien d’autre à ce commentaire.
tout pareil pour moi Cath , take care , pluie de paillettes et tutti quanti
Oui sur les frontons des mairies de France il y a en effet souvent inscrit dans la pierre « Liberté, Egalité, Fraternité » avec de belles majuscules, nos 5 fois arrières grands-parents avaient eu l’audace de ce fol espoir. Et puis au fil des siècles tout ça est parti en sucette. Ne serait-ce que tous ces monuments aux morts dans nos villes et nos villages que nous honorons chaque année, pour nous le rappeler. C’est compliqué l’Histoire, encore plus sans doute de l’intégrer dans notre évolution. Mais quand même on n’est pas décérébré au point de croire que remplir des prisons ou des charters vont apporter la pacification de notre monde. Bien le contraire, il faut remplir les écoles avec des profs, des éducateurs, des psy, des assistantes sociales et des infirmières motivés, c’est là qu’il faut mettre le paquet, pas demain dès maintenant. Peut-être que les 2000 jeunes et plus partis dans ces camps mortifères seraient restés au pays.
Votre message n’est pas pour plaire ou déplaire il est là parce que la peur et l’angoisse de mourir sont là, de souffrir aussi. Il faut s’émanciper de ces peurs pour être vraiment libres et acteurs de nos vies .
Je ne comprends pas Cath ! Mais je suis une passionnée et sans doute “un peu” révoltée. Je suis fille et petite fille de militaire. Un père officier et prisonnier en Allemagne, revenu avec ses 35 petits kg de squelette…
Les récits, même très parcimonieux, nous en avons eus.
Mais peu importe. Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir quelques médias une fois de plus non tendancieux qui nous informent.
Pour moi, cette actualité a une importance capitale. Il est hors de question de rentrer le soir et de retrouver mon petit cocon bien chaud et sans soucis… Mon prochain compte beaucoup, l’avenir de mes petits- enfants compte bcp, l’avenir de mon beau pays compte bcp. Je me “battrai” pour conserver ce que mon père, mes grands-pères ont su conserver gr^ce à leur bravoure, leur courage, leur abnégation…
(Ma mère a attendu 5 ans son fiancé parti se battre pour sauver notre pays de l’horreur.)
Bref, à chacun sa conscience, à chacun sa vie et la façon dont cette vie est remplie.
Bonne soiré Cath.
Une réponse toute simple et toute bête à la violence même si ce n’est pas toujours facile… Un sourire afin de tenter de désarmer un excité du volant par exemple qui; de par ses “gentillesses verbales”; n’a récolté que l’un de mes sourires histoire de tenter de l’apaiser… Du coup, il m’a regardé assez étonné de ma réaction et s’en est allé ronchonnant dans sa barbe:)
Pauvre Bibi… Tu en as tellement de pain sur ta planche de réconciliateur-écrivain de l’humanité tordue-docteur -si tu changes quelques lettres à ce nouveau métier, ça peut donner par exemple : Dieu habillé en SuperWonderMan, ça n’est qu’un exemple. Tu écrivit pour Charlie, tu pris à nouveau ta plume pour Paris, tu saisis un texte pour Orlando, tu étais à Nice, et en Syrie et dans tous ces pays où bombes et horreurs tombent sur la gueule de victimes de tous âges… Tu (s)auras la force, l’énergie, les mots pour les Allemands, point de doute. Mais la foi ? La foi en l’humanité même si nous passons notre temps depuis si longtemps, depuis CroMagnon et Neanderthal et leur pote Tait aveline au moins, à nous d’outre-tombe dessus, pour un peu de terres, pour un dieu, pour…On en oublié pourquoi au fil des années, donc la foi, sera-t-elle toujours prégnante ?
J’ai peur. Peur de ce monde dans lequel vivent mes enfants, peur de ce monde dans lequel j’instruis mes élèves, peur de ce monde… Et pourtant…lâcher serait tellement facile tellement vile tellement moche et laid tellement inhumain tellement dégueulasse…alors je lutte, je souris, je prends chaque perle de petite joie qui m’est donnée, je l’ajoute aux autres, et je les fais briller plus fort au soleil… Courage Baptiste… récolte ta perle, et transforme la en un magnifique collier qui nous guidera au fil de tes lignes, vers des pensées chaleureuses et douces et réconfortantes.
PS il est tard je n’ai pas ta prose ni ta réflexion mais je voulais te dire mes pensées. Prends pin de toi Baptiste, tu comptes.
Merci pour votre humanité.
Oui, vive la couture et vive l’amour des autres !
à mains nues devant l’horreur
à coeurs nus devant la mort
à peaux nues devant l’amour
à rires nus devant l’enfance
à voix nues devant le silence
un atome de beauté pour sauver ce monde…
Bonsoir Baptiste,
Merci pour ce court mais bel article.
Dans son commentaire, S Caroline dit : “Tu écrivit pour Charlie, tu pris à nouveau ta plume pour Paris, tu saisis un texte pour Orlando, tu étais à Nice, et en Syrie”…
Le referas-tu pour Saint Etienne du Rouvray ?
Bien amicalement,
Mathilde
Chère Mathilde
Je voulais le faire. Je vous assure. Je commence une collaboration et je suis débordé. Mais ne pensez pas un instant que la mort de cet homme de foi âgé de 86 ans ne me touche pas. Elle me bouleverse et, bien que ne partageant pas leurs croyances, je me tiens avec mes frères et soeurs Catholiques. À leurs côtés. Ce drame ne sera jamais oublié. Jamais.
Ce pauvre homme ne sera jamais oublié.
Quant à la barbarie, il faut la débusquer où qu’elle soit et la jeter aux ordures.
Je vous embrasse de tout mon coeur.
Demain matin, j’irai à la messe, ce que je ne fais plus (je vais dans les églises quand elles sont vides) pour me tenir droit à côté des croyants en hommage à cet homme.
D’ordinaire, je ne rentre dans les Églises que lorsqu’elles sont vides.
J’y vais pour réfléchir à ma vie et à des questions existentielles comme : “à quoi pensait le premier homme qui a essayé de traire une vache ?”.
Ce matin, j’y suis allé déposer un cierge. Pour le père Jacques Hamel, un homme de 86 ans.
J’espère sincèrement qu’il a trouvé le paradis auquel il aspirait.
Que Dieu, ou Allah, ou El, ou la grande Déesse Blanche, ou encore la Nature, tout simplement, veille sur lui et le berce, où qu’il soit.
CC Baptiste, je commente en retard, pour cause de déménagement, il faut sourire malgré tout, quand on cotoie le pire, quand ça va pas fort…. faire la tête ne règle rien, et sourire au moins fait du bien aux autres et c’est important, bises
felicitation pour ce “coup de gueule” de la docteurE
y’a pas qu’en médecine 🙁
accrochez vous mesdames, ne lâchez rien
“Mesdames, ne lâchez rien”…
Hier à Charleroi (Belgique), deux femmes policières blessées dont une grièvement, par un type qui s’est jeté sur elles avec une machette et en criant “Allah akbar”…
Une troisième policière a dû faire usage de son arme de service et abattre le “fou de dieu”…
Mesdames, ne lâchez rien… Mesdames les policières, mesdames les mères (de quelque religion qu’elles soient)… Mesdames, ne lâchez rien sauf vos larmes, après…
C’est peut être rien, mais pour moi ce 14 Juillet au soir j’ai éteint la télé. C’était pas le moment.
Habituellement si, je suis touchée par tous ces drames, par ce monde de fou mais pas ce jour là.
Quand le lendemain matin les jambes écartées, ruisselante de sang, j’entendais ses mots égrainer le temps 100,200,300 … 800, 900 “préparez les poches” avec ce souffle de désespoirs “je n’y arrive pas” quand on lui a demandé “elle saigne encore?”, c’était pas le moment.
Car le lendemain matin, quand mon fils est né et que tu écrivais ces mots, je n’avais pas envie de penser aux morts mais seulement que la vie était belle et que si on arrive à s’y accrocher elle est VRAIMENT belle.