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Alors voilà, le SYNGOF, le premier syndicat des gynécologues obstétriciens de France s’est dit prêt à entamer une grève des IVG pour rehausser le plafonnement d’un fond de garantie financier qui les aide en cas de faute.
Le SYNGOF, c’est ce syndicat dont le président, Bertrand de Rochambeau, avait comparé dans l’émission Quotidien l’IVG à un homicide.
Bien.
Imaginons un monde où ce serait les hommes qui porteraient les bébés dans leurs ventres, un monde où les femmes pourraient mettre enceintes les hommes chaque fois qu’ils ont un rapport sexuel.
Imaginons que dans ce monde-là des « andrologues obstétriciens », des gynécologues pour hommes, aient monté un syndicat.
Imaginons que ce syndicat regroupant 1600 professionnels entièrement dédiés à la santé sexuelle des hommes soit dirigé… par des femmes ! Bon c’est bizarre, mais pourquoi pas, hein… Maintenant, imaginez que la présidente de ce syndicat, Berthe De Rochambeau, revendique son refus d’accompagner les hommes dans la libre maîtrise de leurs testicules. Parmi TOUTES les spécialités médicales, elle a choisi la SEULE spécialité où elle savait dès le début qu’elle aurait à pratiquer des IVG !
Imaginez que ce syndicat représentant la seule profession au monde (avec les sage-femmes) ENTIÈREMENT dédiée à la santé sexuelle des hommes prétende, par la voix de son ancienne présidente Jeanne Marty, être prêt à « faire la grève des IVG », c’est-à-dire brader la SANTÉ des hommes et les DROITS des hommes à disposer librement de NOS corps !!!!
On serait choqué :
« Olala, mais c’est quoi ces nanas qui sont censées nous soigner, nous les hommes mais qui prennent en otage nos testicules et s’en servent comme leviers de négociation avec le gouvernement ! C’est anti déontologique !»
ÉVIDEMMENT, on se tournerait vers le Conseil de l’Ordre des médecins pour qu’il prenne des sanctions, mais comme le conseil de l’Ordre est AUSSI dirigé par des nanas, comptez pas trop là-dessus…
Eh bien ce syndicat existe dans le vrai monde, et son ancien président, Jean Marty, n’ignore pas que menacer de faire la grève des IVG suscitera une polémique.
On instrumentalise donc d’abord l’utérus des femmes ET on instrumentalise ensuite les voix des féministes car on sait qu’en s’indignant elles serviront de caisses de résonance à ces revendications.
Cette instrumentalisation au carré est indigne d’un syndicat de soignants ayant dédié leurs vies au service de la santé des femmes.
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