Bonjour à toutes et tous,
Je me suis mal exprimé je suis vraiment désolé, je n’arrête pas le blog, simplement comme il bug en ce moment et que les articles sont publiés en 34 exemplaires et que vous recevez 34 mails, je suis un peu embêté et j’ai publié tous les derniers articles sur mon compte Instagram ICI.
Je suis vraiment désolé pour les bugs, et de parasiter vos boites mail. Vraiment.
Aujourd’hui je réponds à une de vos questions :
Pourquoi je suis plus fatigué en restant chez moi qu’en allant travailler comme d’habitude ?
(Vous allez voir c’est passionnant)
plusieurs raisons, la principale étant SELON MOI :
l’inconnu et le matraquage médiatique avec le décompte macabre du nombre de morts.
Quel rapport avec la fatigue ? Suivez-moi !
(« selon moi » n’étant pas un argument scientifique valide, et n’étant pas le moins du monde spécialiste en psychologie cognitive, j’ai enquêté pour vous…).
DONC : j’ai discuté pas plus tard qu’hier soir avec le docteur Sebastien Puma, qui est docteur en science cognitive à l’Université de Cergy Paris, je voulais comprendre les ressorts cognitifs qu’il y a derrière notre baisse de concentration, notre angoisse de ces deux derniers mois (je sais pas vous mais j’avais du mal à lire un roman, par exemple, et j’avais constamment l’esprit parasité) et celui-ci m’a expliqué qu’à chaque instant de notre existence, une partie non négligeable de notre conscience mobilise des ressources cognitives considérable pour évacuer l’idée de notre propre mortalité.
Par exemple, si je vous demande de me faire un calcul mental là maintenant tout de suite, votre capacité à me donner un bon résultat sera plus efficace si avant le calcul mental je vous ai posé une question neutre et sans affect comme « quel est votre dessert préféré, Adèle ? » plutôt qu’une question comme « avez vous peur de la mort, Adèle ? ».
Eh bien depuis deux mois, on est toutes et tous confrontés à l’idée de notre propre mortalité et à celle de nos proches. Psychologiquement, c’est épuisant.
Et cela peut expliquer pourquoi vous n’avez pas réussi à lire un seul bouquin pendant ces deux derniers mois, bref ne culpabilisez pas ! Aussi pourquoi vous avez eu du mal à communiquer avec vos proches, ou même du mal à simplement leur passer un coup de fil, ou même trouvé que les journées passaient beaucoup plus vite que d’habitude)
Bisoussssss
Bonne et douce journée, tenez le coup, vous allez y arriver,