Merci beaucoup à l’équipe éditoriale d’AuFéminin.com pour leur très bel article sur le ROMAN :
http://www.aufeminin.com/livres-a-lire/5-bonnes-raisons-d-offrir-alors-voila-pour-noel-s223322.html
Et dans Psychologie Magazine :
Vous me faites un beau cadeau !
L’homme qui savait compter.
L’histoire c’est I. l’écriture c’est moi. Juste merci !
Pour raconter ou me contacter, c’est ICI
Alors voilà PaPi Laclasse, plutôt élégant sous son pyjama Damart bleu en velours. Il a des pantoufles noires, des yeux très verts. Il n’a plus beaucoup de cheveux et, sous son crâne, ses souvenirs s’envolent comme des grains de pissenlit malmenés par le vent d’autan.
Sa lande capillaire côtoie un disque dur déserté : avec l’âge, se rappeler est devenu une bataille de tous les jours. Chez PaPi Laclasse le Waterloo final a déjà eu lieu il y a longtemps et ses souvenirs étaient dans le mauvais camp ( celui où la retraite de Russie se nomme “Chambre 7” et ressemble à un petit établissement pour personne âgée dépendante.)
– Tagada Pouêt Pouêt !!!! hurle-t-il à longueur de journée.
Très agité, M. Laclasse, une vraie pile électrique, rien à voir avec la batterie d’un iphone : lui, il dure…. Et que je mélange les classeurs des infirmières, et que je fugue de l’hôpital, et que je joue de la trompette imaginaire sur le bureau de la cadre, etc.
– Tagada Pouêt Pouêt !!!!
Il est inépuisable et épuisant.
– Tagada Pouêt Pouêt !!!!
Un jour, I., l’infirmière, a une idée :
– M. Laclasse : asseyez-vous là et comptez jusqu’à 10 000.
Me Laclasse s’exécute : 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15… ( j’arrête là, vous avez compris… Vous pouvez continuer, mais vous rateriez la fin de l’histoire, alors je vous mâche le travail : 9 998, 9 999, 10 000 !)
3 jours de calme pour l’équipe. On ouvrirait pas le champagne en chantant “Mazel tov”, mais presque !
Puis, fin de la lune de miel et rebelote : classeurs, fugue, cornemuse, cor de chasse, tagada-tsouin-tsouin.
L’infirmière :
– Si vous calculiez les décimales de Pi ?
Sésame ouvre-toi, Effet immédiat, mot magique, abracadabra, Shazam : PaPi Laclasse s’asseoit, gratte son vieux crâne pelé. Muni d’un stylo, il entame le calcul le plus looooooooooooooong du monde :
– 3,14159…
Il ne se souvient plus du nom de sa fille, mais les calculs, ça oui, il connaît. Et il compte. Assis sur son petit fauteuil rembourré, il compte. Parce qu’il aime vraiment ça, les chiffres. C’est un peu sa vie, les chiffres… Il y a longtemps, bien avant la dernière et grande bataille de Russie, il était professeur de Mathématiques à l’université.
J’ai oublié mon temps, et ses lieux…
[…]
Mais le soir quelques fois, des jeunes filles dansaient.B. Scott
Tagada Pouêt Pouêt.
PaPi Laclasse
Bonjour!
Comme quoi, il reste toujours quelque chose…..quand on a tout oublié….. J’ai connu un épisode similaire avec mon père: quand il était “ingérable”, je canalisais son attention sur les maths…
Belle journée et poutous à tous (et toutes)
J’ai la même, très attachante mais bien perdue, qui fait des sudokus toute la journée, sans gommer et sans erreur !
Si je me souviens, ce calcul est sans fin ? Riche idée de l’infirmière… En tous les cas, même prof de maths à l’université, il devait aimer les blagues à la fac le Papi.
J’ai réussi à lire tout le texte. J’ai gagné quelque chose ? (Dites-moi oui, c’est presque Noël)
tjrs très bien comme d’hab 🙂 mais pour l’info on dit “mazel toV” (pas toff)
Que c’est joli, doux, attachant, triste… petite larme du matin
merci (je me trouve idiote de dire merci de m’avoir fais pleurer!)
Il a vraiment la classe ce papi nous redevenons tous un jour ou l autre des enfants que l on occupe avec un jeu . Et si l infirmière est à court d idée qu’ elle essaye la quadrature du cercle. Bonne journée à tous et merci Docteur pour cette jolie histoire
Bonjour bibi,
Le cerveau humain est fabuleux. La preuve on arrive, dans ton illustration, à lire le “Zorguien” (language de la planète Zorg) et nouveau lieu de résidence de papi laclasse. Et lui peut être à fond dans ses calculs comme au bon vieux temps de sa vie sur la planète bleue.
La bise à tous(tes)
Je sais pas pourquoi mais en lisant la fin de ton histoire j’ai versé ma petite larme… Mais heureusement après l’histoire il y a les citations et le “tagada pouet pouet” de PaPy Laclasse m’a fait pouffer de rire !
Ascenseur émotionnel, merci Bibi !
cath vous avez gagné le plaisir de savoir que votre cerveau fonctionne bien et ça , c’est un magnifique cadeau même a l’approche de noël 😉 Merci encore BiBi de nous montrer une fois de plus que même en sous effectif, avec des moyens qui se réduisent un peu plus chaque jour, les equipes soignantes sont là.
Font au mieux et prennent soin de nous, de nos parents de nos bobos des corps et de l’âme avec inventivité et simplicité.
Pour les soutenir, un petit lien :https://www.facebook.com/pages/Ni-bonnes-ni-nonnes-ni-pigeonnes-Les-infirmieres-aussi/392557054147091?fref=ts
ou :http://www.nb3np.org
Et moi, infirmière en gériatrie, que me restera t’il après la grande bataille de Russie ?????????
Il te restera plein de… cilous tout doux!!! Evidemment!
Ou alors, à l’instar de la grand-mère de Lise, remplaceras-tu tous les mots du quotidien par “cilou”, le passage sur ce blog ayant laissé une marque indélébile dans ton cerveau ciliesque!
En attendant ce très lointain moment… poutous doux.
ooooh, tu es adorable <3<3<3
des ciloux en pagaille !!
ou alors je répèterai en boucle : nutrition, iatrogénie ! nutrition, iatrogénie !
(((ben wé c’est un peu les piliers de la gériatrie ! de là découlent 90% des problèmes -ou solution, ça dépend comment on voit les choses )))
(((et on me collera sous risperdal à hautes doses. J’ai tjs rêvé d’essayer :-p)))
@Cilou
Tu continueras à panser les petits vieux, à soutenir les petites vieilles chancelantes, parce que tu auras oublié que tu es vieille et parce qu’il y a des choses qu’on a dans le sang.
(ou alors tu te transformeras en harpie tyrannique, parce que… bon… il n’y a pas de raison que tu ait trinqué pendant toutes ces années et que tes infirmières attitrées n’en chie pas un peu elles aussi… c’est un peu triste, mais on sait que Alzheimer fait des ravages, même sur les gens gentils :p, mais je préfère quand même la première version !)
Ah ben si alzheimer efface mes bons côtés pour ne garder que les mauvais… z’ont pas fini d’en chier les soignants !!! Risperdal, je vous dis !!
dans le même genre, ma grand-mère paternelle, atteinte d’Alzheimer, remplaçait dans les derniers mois de la maladie tous les mots du quotidien par le mot “circuit” (je reprendrais bien un p’tit bout de circuit avec mon café !)
dans sa vie active, elle était prof de physique … 😉
mouhahaha ! excellent !
Dans le même genre il y a “la formule préférée du professeur” de Yoko Ogawa qui est vraiment génial et qui donne envie d’aimer les mathématiques.
Merci, vraiment merci, ça me donne des idées pour mon grand-père qui était expert-comptable et dont la mémoire a foutu le camp….Il ne se souvient plus que sa femme est morte l’an dernier et il l’appelle toute la journée, on a tout essayé pour l’apaiser, on ne sait plus quoi faire.
Mais maintenant je viens de me rappeler qu’il ne peut plus écrire…
………
Peut-être que parfois il faut accepter qu’on ne puisse rien faire…
Mais j’y arrive pas.
C’est dur de voir un proche changer, on perd ses repères et certaines de ses certitudes. C’est d’autant plus dur quand on ne sait pas comment réagir, ni comment l’empêcher de souffrir.
Si vous avez un psy(chologue) dans le service de votre grand-père vous pouvez essayer de discuter avec lui, peut-être que ça vous aidera à trouver des idées ?
Les docteurs disent qu’il faut “jouer le jeu”, faire comme si ma grand-mère était toujours vivante, nous lui avons dit à plusieurs reprises qu’elle était morte, les docteurs aussi, sur le coup ça lui fait de la peine, une heure plus tard il a déjà oublié, alors nous devons faire “comme si”…Ce qui ne l’empêche pas de la réclamer, tout le temps.
Mon grand-père a aussi fini avec un Alzheimer qui lui a collé aux fesses ses quinze dernières années.
A un stade déjà avancé où il ne reconnaissait ni ma mamie (40 ans de mariage!), ni ses quatre filles (dont ma mère), à la vue de ma grand-mère paternelle anglaise, il s’est mis à réciter un poème de Wordsworth appris presque 50 ans plus tôt lorsqu’il étudiait pour devenir prof d’anglais. Un déclic…
Merci Baptiste pour ce tendre et émouvant hommage à la vieillesse et aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Sans vouloir envahir, je vous livre les paroles (à défaut de musique), d’une chanson écrite pour Romain Didier par Pascal Mathieu, artiste trop méconnu. Une pensée particulière et toute mon affection pour Cilou, aux bisous qui guérissent tout, qui donne beaucoup auprès des personnes âgées.
ELSA HEIMER
Une photo sur l’étagère,
La montre avec un militaire
Dont le regard un peu morose
Lui rappelle vaguement quelque chose,
Sa mémoire est comme un désert
A la fois torride et polaire
Un courant d’air….
Sur une planète inconnue
Où elle trottine menu
Sans savoir où mènent ses pas
Ni même pourquoi elle est là
Chacun s’évertue autour d’elle
A l’appeler tata Adèle
Mais, si elle en croit le docteur,
Elle s’appellerait…. Elsa Heimer
Parfois, un souv’nir lui revient
Mais il arrive de si loin
Qu’il ne lui rappelle plus rien
A qui donc appartient ce chien?
A qui peut être ce teckel
Au doux regard de chien fidèle?
Est-il à elle?
Plus rien n’est clair, plus rien n’est net
Elle vous demande qui vous êtes,
Pourquoi êtes-vous là d’abord,
Elle vous le redemande encore
Chacun s’évertue autour d’elle
A l’appeler tata Adèle
Mais si elle en croit le docteur
Elle s’appellerait Elsa Heimer
La peau de ses joues est diaphane
Comme les pétales d’une fleur qui fane
Elle a ce drôle de regard
Qu’ont les gens sur les quais des gares
Pourquoi ces parfaits inconnus
A la tendresse saugrenue
Sont-ils venus?
Pourquoi ce jeune homme discret
Dont les yeux cachent des secrets
Ressemble-t-il au militaire
De la photo sur l’étagère?
Puisque tout le monde autour d’elle
S’évertue à l’appeler Adèle
Ça la met de mauvaise humeur
Son vrai nom c’est Elsa Heimer
Une photo sur l’étagère,
La montre avec un militaire
Dont le regard un peu morose
Lui rappelle vaguement…… quelque chose
Merci mon Kinder. Ce texte est superbe, il m’émeut et me bouleverse.
Je t’embrasse, si fort !
Merci JM pour ce si beau texte ! Nous sommes tous des Elsa Heimer en puissance. Ca fait peur.
Ce texte est si beau et si touchant mon ex belle mère que j’aime beaucoup est atteinte d.Elsa Heimer son frère et sa sœur aussi … Ça fait beaucoup tout d’un coup dans la même famille … Et Elsa Heimer c’est si bien trouve … Elle a ‘..Elsa Heimer …
3UR3K4 !
M3RC1 POUR C3773 49R34BL3 M1NU73 D3 R3MI53 4 N1V34U
M474 H4R1
P5:
B 5CO77, L’ HOMM3 L4 PLU5 JOL13 D35 F3MM35 ?
3NCOR3 UN 3CH4N93 1MPROB4BL3 4V3C C3 P4P1 L4CL4553 RO1 DU 7494D4.
3X7R4 !
@Elle : Zorguienne ?
OUI !
De chez les Zorguiens verts , C4R J3 N 41 QU3 D3UX M41N5 !….
J’adore !
Maman n’est pas encore à ce tagada pouët là, plutôt tristounaille la bliette, mais cela me donne des idées…
Merci Baptiste ! 🙂
Ce n’est pas toujours évident de s’occuper des personnes âgées. Une amie à moi travaillait dans un petit hôpital (ou bien était-ce une maison de retraite) et m’a raconté toutes sortes d’anecdotes concernant ce public. J’ai moi même une grand-mère qui perd la tête mais son truc à elle ce n’est pas de fuguer, de faire de la trompette ou des Tagada Pouet Pouet. Elle préfère cacher ses provisions et oublier l’endroit où elle les cache…
Aujourd’hui, j’ai sauté le pas, j’ai acheté votre livre… J’ai à peine lu quelques pages dans le tramway…et ça me plait beaucoup.
Juste un petit commentaire pour dire que j’aime ! C’est dingue comment le cerveau, l’esprit est foutu …
Albigene, merci de nous faire découvrir ces jolis paroles
@Mariepa
Avec plaisir ! elle me touche beaucoup. Il est difficile de trouver ce morceau sur le Web mais je viens de trouver un site où on peut l’écouter par Romain Didier ; seulement sa voix et ses doigts au piano (6ème morceau). Bonne écoute….
http://www.musicme.com/#/Romain-Didier/albums/9-3700173661424.html
@Baptiste
Ce matin je m’étais attardé sur le texte et m’étais dit sans essayer à comprendre ce que signifiait ce langage kobaïen dans l’illustration ? La grâce est tombée sur moi ! J’ai retrouvé mon neurone.
M13 C3RV34U 4 R3U551 4 D3CH43F4R ; Tagada Pouêt Pouêt !
Il ne faut pas REGARDE R ! (regarder d’un air détaché).
génial cet article…et je comprends papilaclasse…
Ce post est bien plus intéressant que les précédents !
Merci Romain.
Je prends note et j’essaie de m’améliorer. Mais c’est dur, tu sais… Les gens sont tellement exigeants.
Poutou Poutou
B.
Bonsoir à vous. J’allais lire ce nouveau papier de Bibi et les commentaires qui l’accompagnent. Pour mettre mon grain de sel.
Mais je lis cette nouvelle tellement redoutée bien qu’attendue : Nelson Mandela, Bafana, vient de mourir.
Je n’ai aucune raison vraiment personnelle d’être vraiment très touché par cette disparition mais elle m’affecte beaucoup. J’ai admiré la façon d’être de Bafana. J’ai grondé de rage quand Stephen Bico a été tué sous les coups. J’ai été stupéfait de l’élan de reconciliation extraordinaire imposé sagement par Nelson avec Desmond Tutu et De Klerc.
Je m’excuse de cette petite trève. Nous aurons tous l’occasion de nous lasser des propos de la presse dans les jours qui viennent. Le meilleur hommage à rendre à Nelson, c’est de le rechercher soi-même. Si on en a envie. Et que cette perte nous touche. C’est mon cas.
Vous avez raison cet homme était la droiture, l’amour de son prochain fait homme, et comme vous ce matin une infinie tristesse m’envahie, il aura marqué ce “monde de brute ” comme d’autres avant lui :Gandhi, soeur Emmanuelle, l’abbé Pierre, soeur Thérésa, ils ont tous donné de l’écoute et de l’amour aux plus démunis et aux laissés pour comptes en leur permettant de vivre Debout et Dignement.
Et a bien regarder ils n’étaient riches que d’ Amour et de Respect, et je me rends compte que jamais milliardaires n’ont fait fait parler d’eux de cette façon.
Bonjour Hervé Cruchant…. Merci pour cet hommage. Bizarrement, la disparition de “Bafana” m’affecte également….
Bonjour Hervé, hommage à Bafana sur un post où il est question de Papi La classe, ça va c’est pas décalé. VRAIMENT un grand Monsieur, moi aussi sa disparition me touche sans vraiment savoir pourquoi.
La bise
Touchée aussi. Un grand homme est parti. Aujourd’hui je me sens encore plus chocolat blanc et chocolat noir que d’habitude. J’espère qu’il a enfin trouvé la paix, la Vraie Paix sur son poney multicolore. MERCI MADIBA.
Bisous, cilous à tous.
Pied de nez.
Le numéro de détenu de Nelson Mandela était le 46664.
Il y a eu un homme qui savait compter les embastillés à Pretoria.
Mandela a été le 466e détenu en 1964
Encore une triste histoire mais tellement bien écrite et qui une fois de plus réveille un souvenir difficile, maman comme M Laclasse a eue cette chose qui lui a peu a peu “bouffé” le cerveau, mais a la différence de ce monsieur cela a fait ressortir son Doc Jeckill et en plus d’avoir perdu ma mère, une harpie occupée son corps, alors pour moi cette maladie est une vrai “saloperie” certes pour les patients mais surtout pour les proches, alors j’ai pour toutes ces personnes d’amicales pensées.
De gros bisous a Tous.
Je me sens un peu orpheline : Madiba est parti au paradis de sa nation arc-en-ciel…Pourquoi suis-je autant touchée de sa mort ( et il semble bien que je ne sois pas la seule ) ???? Parceque : respect pour son courage, son combat de toute une vie, son humanité, et aussi ses défauts, ses erreurs de jugement, tout ce qui fait de lui un HOMME de la trempe de Gandhi, de Martin Luther King . Le 18 décembre ( ironie du destin ) sort le film tiré de son autobiographie ” Un long chemin vers la liberté ” . Je vous le recommande .
L’une des citations qui est VRAIMENT vraie dans un qui s’efface doucement le disque dur :
” J’ai oublié mon temps, et ses lieux…
[…]
Mais le soir quelques fois, des jeunes filles dansaient.
B. Scott”
j’aimerais bien être comme çà, tiens.
mais on choisit pas, n’est-ce pas, tagada ?
ce soir, je copicol et voilà ….
@Hervé
Hervé, les disques durs ont beaucoup de mémoire, beaucoup… mais aucun souvenir.
Haut les cœurs !
Hervé, les autres, je vous envoie du soleil.
Pourquoi on a toujours les larmes aux yeux quand on lit tes articles? TOUJOURS
@Marie-Noël
Pourquoi…? Pour les rendre plus bea
@Marie-Noel:…si tu as des larmes,tu peux etre contente…c’est que tu n’as pas le syndrome de RILEY-DAY,qui empeche de ressentir la douleur et qui fait PLEURER SANS LARMES(entre autres galeres de cette maladie heureusement tres rare…)…mais ton charmant sourire qui illumine ta mini photo,me laisse imaginer que tu ne fais pas QUE PLEURER en lisant les post de Baptiste’…@Albigene:c’est gentil tes envois de soleil…mais moi,si t’avais plutot un peu de neige en stock,je prefere…et j’en profite pour te dire que j’ai trouve la chanson que tu joins avec ton com.,tres touchante.@BIBI:Merci pour nous raconter avec tes mots tendres,les maladies qui degradent autant…j’ai lu recemment,que pour les annees a venir,”une epidemie de DEMENCE senile devrait envahir la planete”et que les systemes de sante,tels qu’ils existent actuellement,ne sont pas prepares a y faire face…(source:M.Wortmann,directeur Alzheimer Disease Internacional)….Je suggere que CILOU,se clone en plusieurs exemplaires(eyyy,Cilou,ta soeur,c’est pas toi,quand meme???,meme si des fois tu lui confies la garde….)….pour l’admirable Mandela,c’est malheureusement trop tard…ABRAZOS.
@Marie-Noël (mon précédent commentaire est tronqué…Excuses)
Quel beau prénom Marie Noël !
Pourquoi ? Pour les rendre plus beaux, peut être. Nôtre vie, c’est nos émotions, car sans émotions la vie n’a pas de sens! Baptiste est un sacré créateur d’émotions. Le rire est une émotion et les humoristes sont aussi, bien souvent, comme des enfants qui en traversant des pièces obscures se donnent du courage en chantant..
Bonne journée.
J’aime bien cette histoire.
Ils sont attachants, déroutants, exaspérants, déconcertants, drôles, mais chacun différent et toujours humain malgré tout (et tout, c’est très vaste …).
Une mère Alzheimer, un père démence à corps de Léwy, tous les espoirs me sont permis ! (peut-être que mes dérapages en sont les prémices ?)
En bien!
Même si, toi et moi, on sait bien que ce sont des notions toutes relatives, p. 250.
“sous son crâne, ses souvenirs s’envolent comme des grains de pissenlit malmenés par le vent d’autan.” Simple, joli, efficace… J’aime tes comparaisons.
L’histoire ne nous dit pas s’il est arrivé à la fin 😉
ce qui est triste c’est que visiblement on ne choisi pas dans ces cas la ce qui va nous rester: les maths le français le porno qu’on à vu lors d’une soire d’anniv à 17/18 ans
le seul avantage c’est qu’on s’en fout