Bibi, roi du Monde et des chèvres.


Coucou…

Pas de post cette semaine, j’ai déjà tout raconté dans le grand portrait de la semaine du journal Le Monde (je ne sais pas pourquoi ce grand portrait, dans CE journal… un jour, les gens s’apercevront de la supercherie, mais bon, en attendant, je prends !). 

C’est à lire ICI

Je serai samedi 24 juin, toute la journée,  au (génialissime) festival du livre de Saint-Maur en poche (avec Jean-Christophe Grangé, Didier Van Cauwelaert, Jérôme Attal, Lorraine Foucher…). 

Et dimanche 25, à 11 heures, je serai invité au festival SOLIDAIRE du magazine féministe Causette, à Bordeaux, pour parler soins et consentements ! Venez ce sera top !

Samedi Premier juillet à 14 h à la Librairie Massena à Nice !

(Désolé. je me sens morose en ce moment, j’ai l’impression de pas arriver à dépasser la violence inhérente aux réseaux, de passer mon temps à me plaindre… Ça me pèse. L’autre soir j’ai écrit à une amie : << Imagine ! Tu marches dans la rue et quelqu’un te dit “mais pourquoi vous avez dit que vous n’aimiez pas les noirs ?”

Alors toi, évidemment, tu t’offusques “Mais enfin, je n’ai jamais dit que je n’aimais pas les noirs !” seulement la personne est déjà partie, sans que tu puisses ni te justifier ni comprendre. 

Tu n’as fait que quelques pas de plus quand une autre personne -inconnue aussi- t’arrête et te dit : “Mais pourquoi vous venez de crier dans la rue que vous n’aimiez pas les juifs ?!”. 

Là encore, tu tentes de te justifier, mais là encore la personne s’est évanouie !

Deux cent mètres plus loin, rebelote : “Mais pourquoi vous avez critiqué les impôts ? Zètes bien content qu’il y ait des routes et des écoles, hein !”.

Et là, toi, oui toi, d’ordinaire plutôt pacifique, tu n’as qu’une envie, très irrationnelle… Gifler violemment la personne. >>
Imaginez maintenant que vous posez des pseudonymes sur ces inconnu.e.s, imaginez que cette situation se répète, chaque mois, pendant cinq ans. Les anglais ont un nom pour ça, le “gas-lighting“. Ça plaisait beaucoup à Alfred Hitchcock (et ça, ce n’est jamais bon signe). 
Un jour, tu pètes un câble et tu deviens le roi des chèvres.
Bisous à toutes et tous, à la semaine prochaine,
Signé : Bibi, roi des chèvres. 


Edit : Je me suis trompé ! Il s’agit bel et bien d’un mouton et non d’une chèvre. J’ai tapé “chèvres” sur Google, je suis tombé sur “l’amicale des légionnaires caprinophiles” j’ai pris peur, j’ai fait vite. 

84 réflexions sur « Bibi, roi du Monde et des chèvres. »

  1. granier annaick

    Pauvre Bibi, plus tu sera connu et plus tu rencontrera des gens qui t’accuseront de tout et n’importe quoi !
    La célébrité est une garce (elle aussi – comme la mort !) Elle te donne de grandes joies avec l’amour de ton public et de grandes peines avec l’a haine incompréhensible de quelques uns !!! Tant que l’amour gagne, puises y un certain détachement envers la haine ! Bon courage !!

    1. Oona

      Un chouïa hors sujet hein ? mais “Gaslight” n’est pas un film d’Hitchcock, mais de Cukor … (bon, c’est vrai, il y a Ingrid Bergman, c’est en n&b et il y a du suspense …)

  2. valerie

    Oublies!!! Prends de la distance et concentres-toi sur tous ces gens supers contents de tes articles!!!

    Bon courage et belle fin de journée,

  3. la tulipe

    Etant abonnée au Monde, j’ai lu l’article aussitôt sa parution:-) J’espère que notre rencontre vous a mis du baume au coeur et a un peu compensé les rencontres négatives. C’est vrai que ça ne doit pas être simple! Prenez bien soin de vous. Bises ardennaises 🙂

  4. La Muse

    Alors, je ne pourrai pas être présente à Saint Maur en Poche, mais y’aura plein de copains copines et tu vas avoir plein de câlins à faire à tous ceux / toutes celles qui respectent l’Humain et qui t’apprécient. Les autres … Comment dire … Non, laisse les. Ils n’en valent même pas la peine.

    Bon salon, Baptiste, bonnes rencontres également, et surtout, surtout, reste tel que tu es. Tu n’écrirais pas si bien si tu n’avais pas un coeur gros comme ça (mais je suis d’accord, parfois, y’en a …).

    Bises de La Muse

  5. MURIEL MITTEAU

    Hélas il y aura toujours des gens qui ne comprennent rien à rien, ou qui font l’amalgame entre différentes choses !!! c’est ainsi ! même en leur expliquant je ne suis pas certaine du résultat ! Même si c’est désagréable et injuste, il faut se concentrer sur l’essentiel et prendre l’amour et la bienveillance à grandes brassées et laissez l’ignorance, la bêtise ou l’ennui de côté. Merci encore Baptiste ! une admiratrice parmi tant d’autres !!!!!!

  6. Lys18

    J’ai adoré l’ article!
    Merci Bibi…Que ton humour est salutaire!
    Et ton humanité m’amène les larmes aux yeux.
    Amuse-toi et rencontre des personnes VRAIMENT intéressantes…Surtout,sois TOI-MÊME.

  7. c. liver

    sur 100 personnes , une ce sera toi, la deuxième t’insultera, les 98 autres seront de indifférents à génialissimement empathiques ….
    mais pourquoi ne nous souviendrons-nous que des insultes ?
    ça me fait la même chose dans mon boulot … j’ai tjs l’air de me plaindre de mes patients … alors que la majorité sont absolument fabuleux, dignes d’amour et de l’amitié que je leur porte ..
    pourquoi le soir, n’y a t-il que ce qui déchire qui revient à la surface ?

    il y a une parabole américaine (oui, les américains sont fous de paraboles laïques … et religieuses d’ailleurs) qui explique la chose :
    c’est un gamin insupportable et odieux qui n’a cure de blesser autrui (qu’ en termes gracieux ces choses là sont dites) bref… yféchier . Son père l’interpelle et lui dit :
    “dès que tu blesses quelqu’un, tu vas enfoncer un clou sur cette planche, on en reparle dans une semaine”
    le gamin s’exécute… au bout d’une semaine constat est fait que la planche est cloutée comme pour un fakir, et le chi… heu… le gamin de convenir qu’il va vraiment trop loin.
    son père lui dit, : “maintenant pour te racheter, tu vas essayer de te corriger, et tu vas retirer un clou, chaque fois que tu as voulu blesser qq1, et que finalement tu as trouvé un mot gentil”
    la planche se “vide” de ses clous… au début peu puis de plus en plus rapidement (oui, c’est payant d’être gentil)
    et le gamin montre fièrement la planche sans clou à son papa :
    -tu vois, elle est redevenue comme avant !
    et son père de rétorquer :
    – et bien non : elle est couverte de trous, comme chaque fois que tu blesses quelqu’un, tu peux t’excuser – ôter le clou – il reste toujours un trou !!

    alors voilà !! nous sommes criblés de trous …
    mille pertuis !!!
    c’est si joli un millepertuis… et ça soigne les coups de soleil
    biz
    co

    1. sarah

      Aaaah oui, j’aime cette histoire aussi, c’est mon leitmotiv depuis longtemps.
      Ce jour-là, j’ai compris que la maladresse aussi (et pas seulement la malveillance) laisse ses traces indélébiles. Qu’on ne peut pas tout réparer avec des excuses. Que ça ne va pas de soi de ne pas blesser. Qu’on peut rire de tout mais pas n’importe comment. Qu’on peut parler de tout mais pas n’importe comment.
      Hier pour la énième fois, un inconnu me demande dans la rue de façon “anodine” si j’ai fais du rugby (l’imaginaire de mes épaules carrées) et me conseille d’éviter les plaquages. Pour une fois, popopopoooo… j’ai répliqué ! Oh yeah. Trop contente de moi, repérage instantané de son complexe potentiel : “Tu devrais t’occuper de ton nez !” Réplique qui vaut ce qu’elle vaut, à la hauteur de sa tirade, n’empêche qu’il s’est arrêté et qu’il est parti moins fier qu’il n’est arrivé, ça fait un trou de moins sur ma planche.
      Parce que se prendre des avis d’inconnus sur son physique, à répétition, ça fait des petits trous. Parce que ne pas pouvoir réagir à la bêtise, à répétition, ça fait des petits trous. Parce que le voir partir content de lui la tête haute, à répétition, ça fait des petits trous.
      En espérant qu’il hésitera à recommencer chaque fois qu’il touchera son nez écrasé. Besoin de croire qu’un jour ce pouvoir insidieux cesse. C’est ma part de colibri, son chant m’accompagne : à défaut de reboucher les trous, il couvre un peu le bruit des marteaux.

  8. Anthony B

    Votre Majesté des Moutons-Chèvres!
    Comme disait l’autre, on ne peut pas plaire à tout le monde. C’est humain finalement…. Un vilain aspect de l’humanité, Mais Ca reste humain.
    L’important n’est-il pas de plaire au plus grand nombre? J’entends par là les lecteurs, les abonnés, les instagramers, les facebookiens, etc… les fans quoi!
    Il faut admettre d’être incompris par les idiots. Malheureusement, la greffe de cerveau n’existe pas.
    Comme un voisin peut te détester parce que tu as une Jolie porte d’entrée, il y aura Tjrs quelqu’un pour critiquer, détester, blesser…
    C’est long 5 ans… Ca use l’humanité parfois. Mais si on fait le bilan Et qu’on met tout dans la balance, le Roi des Chèvres est au sommet.

    Donc plein de bisous!!!!!!
    Pardon. Mes respects Votre Majesté du Photoshop

  9. Edith Peille

    Coucou mo ami Baptiste, tout juste trentenaire, alias Bibi, roi des chèvres.
    Oui j’ai bien écrit mon ami ; on ne se connaît pas “pour de vrai” (comme disent les petits), mais depuis ler temps que je lis tes articles et tes livres, c’est comme si je te connaissais, non ? Et pis, t’es pote avec ma copine Ginie ; raison de plus, non ? T’es toujours pas convaincu ? C’est que la tête dure, dis-moi 🙂 Ce qui nous rapproche, c’est que je suis, non, pas toubib (j’ai pourtant essayé… mais j’ai échoué…), mais je suis écrivain moi aussi ; si, si, c’est vrai ! Et je ne dis pas écrivaine car je déteste ce mot de notre pourtant, si belle langue française. J’écris des romans, des nouvelles humoristiques (à faire toutes les rondades possibles et imaginables, tellement c’est drôle !) et de la poésie (personne n’est parfait 🙂 )
    Donc dépitée je suis, because je peux même pas lire ce que le Monde t’a consacré ; c’est réservé aux abonnés ; pourquoi tant d’injustice en ce bas monde ; oui pourquoi ???
    La vie est déjà assez dure comme ça ; si en plus je suis privée de cette lecture, moi, oui moi, d’ordinaire plutôt pacifique, je n’ai plus qu’une envie, très irrationnelle… Talocher, voire souffleter violemment la personne. responsable de cet acte (non pas chirurgical, voyons !) odieux et inique !
    Elle est pas belle cette dernière phrase ? J’avoue que’elle me plaisait tellement que je t’ai piqué – mais juste pour te répondre, of course ! – sinon…
    Alors je me sens devenir maussade taciturne, renfrognée, ; bref j’ai plus le moral…
    Moi qui suis d’un tempérament toujours optimiste, et ben là, pas ce soir ; t’as TOUT raconté au MONDE er pas à tes lecteurs-trices de ton blog ; c’est vraiment top inzuste !
    J’taime bien quand même, va ! Mais tu ne nous refais plus un coup pareil, d’accord mon ami ?
    Bizzzz et bonne soirée !
    Edith

  10. ROUSSEY Annick

    Bonsoir BAptiste …bien heureuse de suivre les méandres intellect d’un médecin et de tous ses ressentis ..mon mari était dentiste (fou comme ses symptômes vont mieux depuis qu’il est à la retraite ) …je ne raconterai pas ma vie car le handicap fait partie de ma vie, la vie associative aussi depuis 20 ans …maladie génétique rare neurologique …aujourd’hui a été un grand jour dis donc, pas d’emm… je sens que je vais rebouquiner moi ..prochain achat, ton livre ..James Petterson, tu connais? super livre …c’est …”contre l’avis des médecins”..et c’est le syndrome de mes filles …Quand tu vis 24/24 avec le SGT comme toile de fond,enfin…tu essaies …pendant 30 ans et que le soir tu te dis, tiens je vais lire JAmes Petterson …ben t’en sors pas ..Alors j’ai trouvé un truc, pendant les consults de ma cadette, j’emmenais le bouquin avec moi…l’ai offert à des psys …histoire de dire …C’est neuro les gars..vous ne connaissez pas alors voici le livre ..Le pire c’est quand je suis convoquée (ma cadette a épuisé un psy là..elle a fait fort …) ..il me sort les docs que je lui ai fournies …. au moins, on parle molécules, SCP, etc…eh oui, suis aussi BAC+6 en biologie spécialité biochimie, physio animale et végétale, génétique ,microbio …l’ADN est ma passion…Le Chapdeville ma bible …bref, chercheuse de formation mais ai retenu une chose d’un prof … si vous me sortez le cours, vous avez la bulle ..Ce que je veux, c’est l’esprit de recherche . Me suis consacrée à mes filles mais 40 après, j’ai toujours cet esprit de recherche …Alors si tu me lis Baptiste et voit un jeune qui tique , tu me contactes, il risque fort d’avoir le SGT ..tout dépend de l’âge, tout dépend des symptômes …je fais du bénévolat depuis 20 ans, tous les jours au moins un mail de quelqu’un en difficulté …heureusement que je ne suis pas médecin, ..Via mail, cela me donne un léger temps pour réfléchir au mieux à la réponse …Voilà, je passe de 6h du mat à minuit en général à essayer d’aider ..J’ai surpassé la maladie de mes filles pour aider les autres …j’ai même eu le petit neveu de Gilles de la Tourette ..on a recherché sa tombe …passionnant comme recherche …bon courage Baptiste ….

  11. Franzi

    las! je suis désabonnée du Monde, il y a quelques jours! mais nous sommes des milliers, et même des millions, à lire vos articles, vos livres, enchantés de vous. Ne prenez pas garde aux attaques de quelques imbéciles. S’ils sont méchants, c’est peut-être comme la sorcière Karaba, parce qu’ils souffrent?

  12. Giroflée

    Baptiste vous ne méritez que le meilleur…Ignorez les imbéciles et tracez la route…Votre route… celle qui croise la notre pour notre plus grand bonheur ; ) Merci encore et encore pour qui vous êtes : )

  13. Lili

    Un émotif talentueux doit se protéger. Ton empathie fait que tu ressens puissance 1000, ce que ressentent les autres. Alors si tu ne veux pas trop souffrir il faut apprendre à te protéger BB. Essaie de te faire aider par des pros, je pense que tes éditeurs peuvent te donner des conseils. Prends du recul, ça n’empêchera pas tes livres de se vendre, bien au contraire. Sinon tu risques de t’épuiser. Perso, j’aime mieux que tu postes moins et que tu sois en meilleure forme 🙂

    1. Marie-Noelle

      D accord avec Lili, pour les émotifs (je sais de quoi je parle), les réseaux sociaux et les blogs non modérés, c’est mortel… Les trolls sont partout et sous couvert d’anonymat se soigne de leurs complexes, de leurs souffrances (bien vu la sorcière de Kirikou). En fait il faudrait leur dire : “c’est quoi ton problème ?.. je suis médecin, je peux t’aider… Allonges-toi et raconte…”..

  14. Souslalune

    Tu es un grand sensible … et même si c’est parfois douloureux à vivre, ça te rend terriblement attachant ! Kiss et big hugg !

  15. Fred

    Ne jamais se justifier.Discuter oui,mais se justifier c’est répondre en position d’accusé.Celui qui t’accuse aime juger,voire aime condamner.Il ne mérite qu’un sourire,car il cherche le conflit,pas l’explication.Tu cherches la conciliation,normal que ceux qui cherchent la guerre te blessent.Regardes ailleurs,ils ne disparaîtront pas.Ammities.

  16. Annick

    Plains toi, moi je n’arrive même pas à être populaire auprès de mon mari :
    cet après-midi , j’ai voulu monter comme une grande, toute seule, le nouveau ventilateur sur pied que l’on a commandé. J’ai bien suivi les instructions et au bout d’une demi-heure, j’y suis arrivée, toute fière !

    Quand mon mari est rentré, il me dit : Stp la prochaine fois que tu veux nous faire gagner du temps, surtout ne fais rien !

    J’avais monté l’hélice à l’envers….

    Je suis sûre que le verdict du Dr aurait été catégorique :
    Madame, désolé, vous êtes blonde… 😉

    J’ai appris à l’assumer et c’est très drôle finalement !
    Il y a du beau dans toutes choses et dans toutes réactions quand on les prend avec de la hauteur et de l’humour.

    C’est génial ce que tu fais Baptiste. Quand viens-tu à Lyon pour des dédicaces ?

    Bises,
    Annick

  17. marie

    J’adore ce bleu derrière lhomme a tete de mouton, comment se nomme t’il ce bel azur!
    Un jour , on y croit plus….et pourtant
    Un jour on devient roc (k)
    Et glisse l’insulte
    Tout n’est pas si cyan
    Mais ce bleu
    gros bizoux

  18. Myriam FdF

    Laisse dire (enfin, écrire) et continue ta route. Les mauvais coucheurs sont trop nombreux pour que l’on s’y attarde. Pense à toi, prend soin de toi et n’oublie pas : nous sommes encore plus nombreux à t’apprécier, même si on ne te le dit pas tous les jours.
    Bises ultra marines

  19. Herve CRUCHANT

    Bullshit ! Fucking dream !!!

    Sinon, je suis spécialisé en histoires des chèvres de Monsieur Seguin. Si! Histoires d’un conte grioté fugace et original. Juste pour me faire sourire devant le miroir en murmurant “bêêêêê t’es vraiment con, toi là”. Hou les cornes

    En fait, dans toutes ces rencontres, ce sont elles les plus intrigantes. Qui exhibent leur phrase comme on le ferait sur ordre d’un hausse vice en pays de loi d’urgence. Et ne les emmènent que dans leur néant. Tout comme dans la vraie vie.
    Chercher à comprendre ? De quoi devenir chèvre.

  20. dubois martine

    Non vous n êtes pas une chèvre, seulement un humain avec un gros coeur. Des médecins comme vous il n’y a pas beaucoup. La notoriété engendre la jalousie. Chacun voudrait être aimé, dans notre monde c’est bien difficile.
    Bon week end.

  21. Ann

    Ne prenez pas trop à cœur les remarques acides dispensées par les furieux des réseaux sociaux. Beaucoup viennent y chercher une importance qu’ils ne trouvent pas dans la vraie vie… et pour cause…
    Je voyage aussi sur les réseaux sociaux et il m’arrive parfois de tomber sur des trublions plus ou moins agressifs. Ma recette : ne pas répondre à tout ce qui de près ou de loin s’apparente à de l’agressivité (les attaques s’épuisent d’elles-mêmes lorsqu’elles ne sont pas alimentées) ou effectuer un retour à l’envoyeur, en disant par exemple : “désolé, je ne me sens pas concerné par ce que vous dites et préfère vous laisser seul juge de vos affirmations” ou quelque chose du genre. Vous éviterez ainsi les débats stériles et les fâcheux n’auront plus qu’à repartir avec leurs boules puantes. Bon débarras !
    Nous sommes suffisamment nombreux à vous apprécier pour que vous puissiez faire l’économie de ces trouble-fêtes patentés 🙂 !

  22. CELLE QUI N'EXISTE PAS

    Autant que mon abonnement à 1 euros serve à tout les amoureux de Bibi et non du Monde

    Baptiste Beaulieu, médecin, écrivain, humain
    Ce tout juste trentenaire exerce la médecine générale à sa façon, à fleur de peau. Cette grande humanité se retrouve aussi dans ses romans, bouleversants de justesse et de poésie.
    Une aide-soignante qui relève un patient, c’est magnifique. Savoir que 24 heures sur 24, à l’hôpital, il y a des gens qui ne dorment pas et remettent debout ceux qui sont tombés réconcilie avec beaucoup de choses. » Baptiste Beaulieu a une manie : capter le beau derrière l’anodin, et raconter des trajectoires humaines. Et quand on est un jeune ­médecin avec autant de sensibilité et de talent, ça fait tilt.
    Moins de cinq ans après les premiers posts de son blog, « Alors voilà », lancé alors qu’il était interne à l’hôpital, la popularité de ce journal virtuel (7 à 8 millions de lecteurs) et les commentaires chaleureux confirment que son pari audacieux de « réconcilier soignants et soignés » est gagné.
    Dans le même temps, ce tout juste trentenaire (il a 31 ans) à l’allure d’adolescent a déjà publié trois romans plébiscités par la critique et les lecteurs. Et ses coups de gueule à l’écrit ou en vidéo, contre l’homophobie ou pour expliquer pourquoi les médecins ont une heure de retard, font le tour des réseaux sociaux et des médias.
    La moitié du temps, le docteur Baptiste Beaulieu – qui à la ville ne s’appelle pas Baptiste Beaulieu – exerce la médecine générale dans un cabinet de groupe en périphérie de Toulouse, la ville d’où il est originaire et où il a fait ses études. Une double vie ? Deux vies intimement mêlées plutôt. « Je tiens à ces deux ­activités, dont chacune nourrit l’autre. Quand je suis au cabinet, je suis à 200 % avec mes ­patients, mais je fais partie de cette génération qui n’envisage pas de se limiter à un seul exercice », explique-t-il. Le métier de médecin, il l’a choisi dès l’adolescence, par passion et aussi pour la liberté qu’il offre.
    Proche de ses patients
    Comme soignant, il a trois mots-clés : bienveillance, écoute, et non-jugement. Et des méthodes bien à lui, qui ne figurent dans aucun manuel de bonne pratique. Etudiant déjà, il demandait systématiquement à ses malades leur livre préféré. « Poser cette question à quelqu’un, c’est le sortir de sa maladie, lui redonner ses habits de citoyen », justifie cet amoureux de la littérature et de la poésie, ­convaincu qu’on peut changer la vie avec des livres. Aujourd’hui, son « super-pouvoir » est de réussir à faire pleurer des patients. De ces sanglots qui soulagent.
    Lui-même se laisse parfois aller aux larmes avec des familles. Et espère bien que cela ­durera jusqu’à la fin de son activité professionnelle. « Au cours de mes études, j’ai vu trop de médecins indifférents. Je préfère qu’on me ­reproche d’être trop proche de mes patients, plaide-t-il. Une scène de la vie hospitalo-universitaire l’a glacé. Il voit encore le grand professeur s’asseoir près d’un malade, lui tapoter l’épaule et lui annoncer : « C’est une leucémie de haut grade, il faut prendre vos dispositions. » Avant de quitter illico la chambre pour continuer ses visites.
    « Je ne peux pas entendre qu’un docteur fait cela pour se protéger. Les patients, eux, qui les protège ?, s’emporte Baptiste Beaulieu. Tous les soignants sont amenés à être maltraitants, et je l’ai été parfois. Mais l’important est de faire un peu d’introspection. »
    A picorer son blog, à écouter l’humanité avec laquelle il parle de tous ceux dont il prend soin, on se dit que la médecine générale lui va comme un gant. Il a pourtant failli devenir cancérologue. Ce qu’il avait adoré dans les stages en cancérologie, c’était passer la moitié du temps avec les familles, pour les accompagner, y compris dans la préparation du deuil.
    « Pépite d’humanité »
    Mais à l’heure des épreuves d’internat, il n’est pas en état, accablé par un chagrin d’amour. Il est reçu en médecine générale, son deuxième choix. Interne à l’hôpital d’Auch, où il prend des gardes aux urgences, il se désole de l’incompréhension mutuelle entre soignants et patients. Un projet germe : les faire se rencontrer et se réconcilier grâce à un blog racontant sous forme d’anecdotes des tranches de vie hospitalière, qu’il a vécues ou qu’on lui a rapportées. On est en novembre 2012, et la vie de Baptiste Beaulieu va basculer très vite.
    Lauréat d’un prix de médecine générale, le blog est repéré par notre consœur Sandrine Blanchard, qui consacre une chronique en janvier 2013 à cette « pépite d’humanité », « drolatique et tragique ».
    Alexandrine Duhin, éditrice chez Fayard, lit l’article, découvre « Alors voilà », et flashe immédiatement sur « la qualité de l’écriture, la capacité narrative et la fibre romanesque ». Le jour même, elle rencontre Baptiste Beaulieu.
    Il sera contacté par d’autres éditeurs, mais c’est avec Fayard qu’il signe pour Alors voilà, les 1001 vies des urgences, récit romanesque construit à partir du blog. Il a alors presque fini de rédiger sa thèse de doctorat (sur le microbiote) quand c’est la fac qui l’appelle. L’université aussi est intéressée par son travail sur les rapports soignants/soignés, et le convainc de changer son sujet de thèse.
    Câlin gratuit
    Depuis, il y a eu deux romans, Alors vous ne ­serez plus jamais triste (Fayard, 2015) et La Ballade de l’enfant gris (Mazarine, 2016). Deux autres pépites d’humanité, avec cette faculté si rare de faire à la fois rire, pleurer et réfléchir. Ses livres ont déjà été traduits dans une quinzaine de langues. Baptiste Beaulieu a ses fans, qui viennent le rencontrer en librairie et recevoir un free hug (« câlin gratuit »).
    Un lien physique qui prolonge la proximité qui touche tant dans ses livres. « C’est un auteur qui bouleverse ses lecteurs car il met des mots sur ce qu’ils ressentent avec beaucoup de poésie et une grande humanité, souligne Alexandrine Duhin, aujourd’hui directrice littéraire chez Fayard et Mazarine. Il est extrêmement sensible aux autres et au monde, et c’est une réalité, pas une posture. »
    Ainsi, La Ballade de l’enfant gris lui a été inspiré par la mort d’un petit patient, qui l’a dévasté. Au point d’arrêter un moment ses études et de partir à Rome et Jérusalem, assouvir une « boulimie de fêtes ».
    Au point d’avoir songé à changer de métier ? « La question n’était pas tellement de continuer ou non médecine, mais de continuer ou non à vivre tout simplement », dit-il. Les mystères de la mort sont l’un de ses thèmes récurrents, avec la dureté de la condition humaine. Au quotidien et sur les réseaux sociaux, il se fait de plus en plus militant, pour la cause des femmes, sur le sujet des discriminations, de la souffrance au travail…
    « Plus je vieillis, plus je suis en colère, assure-t-il. Quand je vois un médecin qui vote à droite, je lui demande comment il peut donner sa voix à des gens qui vont aggraver les conditions de vie de nos malades. C’est comme soigner un brûlé après avoir tendu une allumette au pyromane. »

    Mais son principal cheval de bataille est la lutte contre l’homophobie, un engagement qui résonne avec son parcours personnel. Agressé à deux reprises pour avoir tenu un garçon par la main, alors qu’il ne l’avait ­jamais été lorsqu’il fréquentait des filles, il a pris conscience que 5 % à 6 % de la population se trouve ainsi « déclassée » par son orientation sexuelle. « Les jeunes gays ont un risque de suicide multiplié par sept, et j’ai l’impression que tout le monde s’en fiche. Le pire, c’est ce que fait subir la société aux transgenres, c’est ­impardonnable. » Des prises de position qui suscitent aussi des réactions violentes.
    « Ce qui fait tout le sel de Bap, c’est son côté bienveillant, presque candide, tout en étant d’un engagement incroyable. Il est capable de monter instantanément au créneau, mais c’est toujours pour des idées qu’il se bat, résume son amie Marine Toro. C’est quelqu’un qui se remet sans cesse en question et se nourrit de ce qu’on lui dit pour faire évoluer sa vision du monde. »
    Baptiste Beaulieu rédige son quatrième ­livre. Contrairement aux trois premiers, il ne sera pas écrit exclusivement sur smartphone, parce qu’il a contracté une tendinite bilatérale des pouces. L’hôpital lui manque de plus en plus, les rires des infirmières et des aides-soignantes surtout. Peut-être y retournera-t-il un jour. « La plus belle mission que puisse avoir un homme dans sa vie, c’est de créer du lien », dit-il. La sienne semble bien partie.

    1. CELLE QUI N'EXISTE PAS

      Chut !! il ne faut le dire car il doit avoir un copyright bien que je ne l’ai vu sur cet article par Sandrine Canut et paru dans LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 04.06.2017 à 16h03 • Mis à jour le 06.06.2017 à 06h37 |
      Mais c’est toujours bien de lire du bien d’un bon docteur. Il y a de bonnes réactions mais aussi des limites et même des politiques et cela il faut le faire : parler politique en commentant un article sur un écrivain-médecin
      Mes excuses pour les erreurs typographiques (les fautes d’orthographes quoi!) Mes doigts ont décidés de ne plus travailler avant d’avoir la douche tri-quotidienne caniculaire

        1. CELLE QUI N'EXISTE PAS

          Deux fois que tu me dis “je t’aime” attention je vais finir par y croire.
          Merci à toi Bibi

          P.S. : au fait les notifications ne fonctionnent vraiment pas sur ton blogue

    2. Christine

      Merci !! Quelle frustration c’était de ne pas pouvoir lire l’article ! Baptiste est de nécessité publique, voire d’urgence publique absolue 🙂

  23. Renée Rose MARTINEAU

    c’est bien pour cela que je délaisse peu à peu FACEBOOK. Il n’ya pas communications ; quasiment jamais de retour.
    Mais ne sois pas triste : il y a tous ceux qui suivent ton “blog” et qui te parlent vraiment.

  24. Christine

    Hello Baptiste,

    Demain tu verras à Saint-Maur Didier Van Cauwelaert, il me semble que c’est l’ami du Dr Jean-Jacques Charbonier, dont je lis les livres en ce moment (et les tiens aussi!!!!!;-) ), dont “La conscience intuitive extra-neuronale”, très facile à lire.
    Je ne sais pas si c’est le genre de sujet qui t’intéresse, en tout cas ça pourrait intéresser beaucoup de monde, surtout ceux en deuil, c’est extrêmement accessible, pas de mots compliqués du dictionnaire!!!!! Ca c’est cool, merci doc Charbonnier, et pour toi Baptiste, ça pourrait t’apprendre à te protéger, car lui aussi en prend plein la tronche, en affirmant, et c’est le sujet du livre, que la conscience est indépendante du corps et du cerveau, et que même une fois mort nous pouvons encore communiquer, en gros…..

    Lui s’en amuse de ses détracteurs, après avoir été blessé bien sur; je pense que tu acquerras cette force avec le temps, que tu prendras de la distance.

    Bisous et sors ton bouclier multicolore façon Bisounours pour colorer tous ces merdeux qui n’essaient pas de comprendre. Heureux les imbéciles, alors essaie d’être plus con enfin!!!!! Tu souffriras moins…. 🙂

  25. Emma

    Je n’aime pas trop la comparaison avec la rue, internet ce n’est pas la vraie vie, ce n’est pas ça la vie !
    La vie, c’est les gens qui s’aiment, se parlent, se regardent, les oiseaux, les fleurs, la maladie, la mort, mais internet ce n’est pas la vraie vie, ok ?!
    Et n’oublie pas que l’humanité d’aujourd’hui est encore un petit-enfant qui apprend, il n’y a pas si longtemps les foules acclamaient les mises à mort, le monde change, heureusement. Tu fais partie de ceux qui y travaillent alors il ne faut jamais lâcher, tu es ce que tu es, ton destin est de porter un message, si tu le sens juste alors fait le ! Pour toi, parce que tu es comme ça et tu dois rester celui que tu es dans ton infinie bonté.
    Si tu as envie de te réfugier, de te ressourcer, de te reposer fait le, mais si tu reste attaché à cette envie de poser ta pierre de grandir et faire grandir notre belle humanité alors tu reviendras et on t’accueillera, chaque pierre compte !! <3

  26. Manon

    Coucou Baptiste,
    Je suis désolée de réagir aussi trivialement à un article qui a plus de fond que mes pensées, mais…
    C’est vraiment une tête de chèvre que tu as mise sur la photo. Sur la photo originale de google, on voit qu’elle a des poils sur le dos (a priori, les moutons ont plutôt de la laine). Et puis pour avoir côtoyé les chèvres un moment, j’en suis sûre !
    Sinon, chèvre ou mouton je te souhaite beaucoup de courage, et comme m’avait dit un vieux petit sage :
    ” Les moments d’euphorie vont alterner avec les coups de blues : il faut essayer de prendre tout ça d’un coeur égal.”

    Bisous !

    1. Cath

      C’est vrai tiens : les deux protubérances sur le front font prévoir les cornes futures, alors que le mouton qui se respecte n’a pas de cornes, seul le bélier en a.

      1. marie

        c’est un jeune belier “un belou ” Dame Cath (belou cest aussi le petit nom que les mamans donnent à leur bébé lorsqu’ils ont les cheveux frisés) et le belier est un mouton , on ne le dira jamais assez repeat after me Cath
        Apres avoir gambader dans les alpages le belou glabre de la corne se retrouve belier cornu….jadis nous lisions le génie des alpages qui nous apprenait que tous les moutons n’étaient pas a traire…
        Voilà voilà

        1. Cath

          Mouais, je sais bien que bélier et mouton sont de la même famille ma Bleue, sauf que seul le bélier est complet – je ne sais si je me fais bien comprendre Ô Génie ? Oui ? Alors, barre-toi de mon herbe 😉 Moi aussi j’ai des lectures, ah meeeeh !

          1. marie

            Bein mêêêême q je comprends q t’as pas entièrement comprite sijepuidirevoistu!
            La bise Cath que le Génie t’accompagne

          2. Cath

            Le génie m’a larguée pour prendre de longues vacances, ça qui fait que j’ai du retard à l’allumage. J’y ai repensé au cours mes insomnies, bon sang mais c’est bien sûr, et puis je me suis dit que la Bleue allait réagir et me suis rendormie comme lou ravi de la crèche 😉

  27. Cath

    Aaaaaah, pouvoir ouvrir la “boîte à gifles”…. Mais on ne peut pas. Ça te soulagerait sur le moment, mais après, tu le regretterais.
    Alors Le coup de pied au c…, comme dans botter le c… au nom du père, du fils et du saint esprit ( la suite, écouter le grand Georges chantant ” Grand-père suivait en chantant la route qui mène à 100 ans quand la mort lui fit le coup du Père François…”. Ça peut soulager 😉

    Sinon, pour la photo du mouton, on peut t’appeler “lamb chop” maintenant. Enfin, “mon biquet” en français de bon aloi ( et pas côtelette d’agneau).
    Alors, tu vois, mouton ou chèvre, même combat ! 😉
    Même si je t’invite à laisser pisser le mérinos.
    Ok, je sors.

  28. faribole

    J’ouvre le tube de “Bomokeur” : l’autre jour, ma fille de 9 ans me demande si elle va être homosexuelle ou hétérosexuelle. Comme ça, entre la poire et le fromage. Je lui dis que je ne sais pas, mais que nous ses parents on s’en fiche, qu’elle fera bien ce qu’elle voudra avec les gens qu’elle aimera, et qu’elle a bien le temps d’y penser (en gros, parce que sa question me faisait sourire et que je voulais répondre sérieusement). Je lui demande si elle a déjà été amoureuse. “Oui ! d’Eliott. Ah. Bon, je crois pas que je serai homosexuelle.”
    Je raconte ça, surtout pas pour qu’on pense qu’elle a été soulagée : point du tout. C’est juste que je veux partager que c’est une question qui l’a traversée, comme elle m’aurait demandé si elle allait avoir des enfants ou pas, si elle en aurait 1 ou 4, si elle allait visiter l’Australie, faire des études ou des confitures, si elle aurait une voiture ou une moto… C’était pas un stress pour elle. La génération qui arrive a certes son lot de débiles manifpourtousistes mais elle sera moins tarte, j’en suis sûre, sur l’homosexualité. Dans mon village médiéval de 200 âmes (au niveau des mentalités, médiéval) on peut maintenant vivre en couple homo sans défrayer la chronique. Il y a 30 ans c’était pas possible.
    Haut les cœurs !

    1. Herve CRUCHANT

      Quelle histoire tordue que ces palabres autour de la sexualité ! Je pratique une autre manière de penser et je me dis que le sexe n’est qu’un medium destiné au plaisir, à la tendresse, à l’amour. Au partage de tout ce qui nous rend sublimes un instant. Un pont de cordes au dessus d’une gorge profonde partagé à deux en riant. Le pas pareil ou le même organe ? Est-ce vraiment une question essentielle ? Mais partager un regard, un sourire, un message muet… Et puis c’est comme cette nudité non acceptée. Tant que l’organe n’a pas la parole pour réclamer son rôle, il n’a aucun intérêt. Brûlons les tchadors et autres burkinis. Le vice, c’est de cacher, qui suppose une morale salace déclinée par des hypocrite, souvent des hommes. Où est la sexualité ? La libido ? Et puis, s’il vous plaît, ne mêlez pas un dieu à tout çà; par cet artifice, vous ne feriez que de renforcer la lâcheté universelle.
      Juste un mot pour faribole. Beau post. Mais je tique sur la phrase “Je raconte ça, surtout pas pour qu’on pense qu’elle a été soulagée : point du tout.”(sic) moi qui ait été construit dans cette vie pour chercher des poils sur les œufs. Parce que, au contraire, ce serait bien que cette petite fille soit soulagée d’avoir été éveillée à la sexualité; UNE sexualité. “Elle a bien le temps”, certes, mais pas de s’occuper de sexualité, puisque ces démangeaisons commencent extrèmement tôt, mais d’en découvrir d’autres, de faire ses choix, de découvrir son champ d’héliotropes ou de coquelicots personnel. Evidemment, pour un parent c’est pas toujours bien confortable… Que Mieux vous sublime.

  29. Darlinguette

    Une seule solution : se DECONNECTER des réseaux sociaux ! Ils servent de défouloir à trop de monde …
    Il y a quelques années , un écrivain n’avait pas besoin de FB ou autre pour être reconnu , apprécié !
    Les temps changent , me direz-vous , certes mais personne n’est OBLIGE d’en faire partie.
    Après, c’est un choix , mais il faut bien comprendre l’engrenage et surtout s’en dégager quand les réactions agressives deviennent insupportables .

    1. Herve CRUCHANT

      Il y a longtemps que je piaffe de pouvoir donner mon avis sur les réseaux sociaux et internet en particulier. Ce qui ne présage rien de bon : dans ce genre de cas, j’en fais six caisses ! Aussi, pour chnager je vais faire court.
      Je considère internet comme un progrès immense. Qui pouvait me donner le texte d’une thèse passée aux USA dans l’Université John Doe, en 1992, sur la perception des couleurs chez le lapin albinos ? Personne. Aujourd’hui, si j’en avais à faire, j’aurais le texte traduit et complet sur mon imprimante pendant le temps que je passerai à laper un potage poireau-pommes de terre sans additifs. Je veux dire qu’internet est comme l’ouverture d’une bibliothèque – marchand de journaux – tout ce qui s’écrit et se voit, immense et accessible à tous et à toutes. Insipide ? Et l’étal de votre marchand de journaux qui présente des revues de porno trash, des revues à la gloire de la corrida ou de la guerre moderne avec des articles sur le bon ou mauvais usage du gaz sarin ? C’est que c’est à nous, utilisateurs, de faire preuve de discernement et de choisir ce qui nous va.
      Le fait communiquant et singulièrement sa facilité pose d’autres questions bien plus profondes. Restons en là, c’était promis. Quand les assassins de l’armée us était à la recherche d’indiens à tuer pour pacifier l’amérique, certain d’entre eux, voyant les signaux de fumée des peaux rouges se seraient écrié “c’est pas de jeu ! ils communiquent plus vite que nous ! ” alors qu’un autre aurait été pris à dire “la fumée c’est pas bon pour la santé”. Et nous voilà ce soir.
      Détail -mais si, je l’avais vu- morbide : on s’insulte et on jette l’anathème sur Facedebouc sans aucun espoir de dialogue. Certes, çà vaut ! Mais le medium n’est pas fait pour çà et, d’autre part, on peut très bien construire des liens avec des personnes choisies à la main. Comme ces corres’ qu’on avait quand on étaient petits. Dans la vie, dans la rue, partout dans l’humanité, il y a de tout. On ne dit pas salut à tout le monde et on ne va pas forcément hurler sa haine en place publique si on vient de s’écraser deux phalanges dans la putain de porte de sa putain de bagnole parce que notre doudou (tel. cellulaire) a chu par terre, dans la seule flaque pourrie de l’endroit alors qu’on tentait de joindre Bibi pour lui faire un Poutou ! Sur Facebouck on peut écrire tout de go “je vous emmerde tous” sans que çà porte à conséquence. Parce que tout le monde s’en fout !!!
      Alors, oui, vive la comm’ par internet. Sauf qu’il y a tout de même un mode d’emploi (discernement et choix cités plus haut). Se méfier comme la peste des “like” ou des “amigos”; en tout cas de leur nombre déclaré. Des infos marrantes (!?) sont parues quant à l’utilisation de ces avis pour manipuler les masses. Pas qu’un peu. Voir le pb des BOTS…
      J’ai pas été trop long ?
      Que Mieux soit votre meilleur post

    2. Nadalie

      Bonjour

      Tout à fait d’accord avec vous. Facebook n’est pas une obligation , et il faut surtout ne pas lui donner plus d’importance que cela. De plus on ne sait jamais vraiment qui est derrière des pseudos , des noms etc… A part les personnes rencontrées dans la VIE , il faut mieux éviter les records de demande d’ajouts et du nombre d’abonnées.
      Bonne journée.

  30. Laetitia

    En fait, c’est intrigant votre attachement à obtenir l’assentiment des autres. Et si vous vous en fichiez de ce que vos lecteurs pensent de vous ? Après tout, vous ne pouvez pas vous afficher à cœur ouvert et espérer que chacun comprendra. La majorité de ceux qui vous suivent apprécie ce que vous leur racontez et la personne que vous incarnez. Pour les autres, comment dire, ben tant pis ! N’essayez même pas de vous justifier. Parce que vous n’avez pas à le faire. Vous écrivez ce que vous voulez, comme vous le voulez. C’est votre espace, votre blog. Ceux qui aiment, aiment beaucoup ! Ceux qui ne veulent pas comprendre n’ont pas besoin d’explications plus claires de votre part, ils ne cherchent qu’à nuire. Plus vous vous justifierez, plus ils jubileront.

    1. Darlinguette

      Je suis d’accord avec Laetitia; et puis l’écrit peut donner lieu à de mauvaises interprétations. Si vous en souffrez tellement, apprenez à vous protéger , ou apprenez à ” encaisser ” , mais ne restez pas dans la position de victime !

    2. Cath

      Honnêtement, je ne pense pas que Baptiste se justifie. Parce que vous avez raison, il n’a pas à se justifier.
      Mais il fait attention à chacun des lecteurs qui s’exprime, et il n’ignore personne. Plus prosaïquement, je dirais qu’il explique et remet sur les rails, en poussant une gue…. à l’occasion, tout en restant courtois (pas comme moi). Ce n’est pas facile, et c’est usant, surtout avec des gens ou lecteurs qui n’écoutent ou ne lisent pas mais imaginent des sens perdus.
      Et j’ajouterai que cette capacité d’attention est une qualité essentielle du médecin, du vrai.

    3. Baptiste Beaulieu

      C’est pas un attachement à obtenir l’assentiment des autres, hein. C’est une volonté de ne pas voir mes propos déformés. C’est différent. C’est très injuste quand cela vous arrive. Et quand cela se reproduit plusieurs fois par mois pendant 5 ans, vous devenez fou.

      1. Laetitia

        Effectivement, ça je peux le comprendre. C’est injuste et frustrant. Mais, malheureusement, je crois que ça dépasse votre cercle d’influence, parce que, vous vous êtes dans l’écoute, l’empathie, la bienveillance et le dialogue, mais les “trolls” sont dans autre chose : la destruction. Ne vous épuisez pas. On tient à votre santé mentale, nous !

    1. Cath

      Marrant ça.
      Venir en hologramme non identifié (sens de Projections ?) sur un lieu créé par quelqu’un qui n’existe pas. Voilà qui est original.
      Faites gaffe aux courants d’air quand même, vous risquez de vous éparpiller, sans free hug pour vous recoller. Ça serait triste non ?

  31. Herve CRUCHANT

    @Laetitia
    26 juin 2017 à 13 h 31 min et suivants…

    Alors, là, je sursaute ! Je résume ce que je comprends de Lætitia : “chacun sa merde; et tu sais où on se les mets les critiques ?” et plus loin : “ya les bons ou les mauvais; les qui aiment et les trolls destructeurs” … etc.

    Désolé pour vous, les Gens, il se trouve que j’aime beaucoup la nuance. J’apprécie la lumière, le soleil, la chaleur, la ‘canicule’ aussi; le désert, l’aride, le râpé de la Terre… et les nuances infinies du blanc aux bleus d’une glace flottante qui s’accorde si bien avec la teinte de mon gros nez gelé… mais aussi la subtilité d’un alizé qui caresse les palmes des cocotiers au son retenu du ressac. J’aime encore, voyez-vous, la rencontre avec les gens honnêtes. Je veux dire ceux qui conversent, échangent des idées, des rires, des larmes vécues, leur être. Sans calcul. Sans trollerie. Depuis toujours, certes, mais plus certainement depuis que j’ai appris que les autres sont mes miroirs, que je suis leur écho, que nous sommes tous faits des autres. Et ne sommes nous-mêmes que la synthèse improbable et fugace de ce que nous percevons.
    Rares, extrêmement rares, sont les vrais bontés ou les vrais méchants. D’ailleurs, l’humanité ne s’y est pas trompée qui les classent dans sa mythologie religieuse dichotomisante : dieu ou démon; avec, au milieu l’Homme sur la Terre en compagnie de Gaia et d’Inti. Nous sommes faits d’échanges. Nous sommes changeants, jamais tout à fait les mêmes… avides d’être soi par la grâce des autres, leur regard, leur empathie. Nos besoins réciproques de nous dire “je suis là” (“n’ayons pas peur” ?).
    J’appelle beauté cette dynamique fondamentale, ce mouvement brownien de la vie. Ces coups de “j’en ai marre des gens qui disent de moi ce que je ne suis pas, ce que je n’ai pas écrit ou ce que je sois disant dissimule; ce qui n’est pas moi.” En creux, ces affirmations fausses sont peut-être des dénis positifs. Des ‘oui oui grand menteur, j’ai percé ton mensonge, en réalité voilà ce que tu es. Je l’ai bien vu, moi qui t’aime’. Perversion schizophrène, méfiance fondamentale ?

    Celui ou celle qui dit “aimons-nous les uns les autres” est un(e) vilain(e) radoteur(euse). Ou un sacré présomptueux !

    Que Mieux vous réconcilie avec l’irréconciliable.

  32. marjitj

    Bibi, je continue d’espérer… Parce que je veux vivre dans le monde des bisounours, mais je me rends bien compte que c’est compliqué.
    J’ai bien envie de te dire, laisse tomber, mais j’imagine très bien à quel point cela te blesses et t’épuises…
    Alors prends bien soin de toi, nous, ici, on a besoin de ton humour.
    Bises et hug

  33. Projections

    Les commentaires en disent plus sur les gens qui écrivent que sur vous et vous ce n’est pas que le dr Beaulieu ou BB. C’est mal dit. Tant pis.

    1. Cath

      Mais non, pas tant pis. Votre intervention précédente prêtait à confusion, voilà tout.
      Vous avez raison de préciser que Baptiste n’est pas que le dr Beaulieu ou BB. Il est bien plus que ce nom, cette profession ou ce surnom, il n’est pas mauvais de le rappeler et de le dire.
      Mais cela n’empêche pas qu’il puisse être blessé par l’incompréhension ou les commentaires dirigés contre le dr Beaulieu ou BB, qui sont malgré tout indissociables de lui.
      Et oui, les commentaires en disent beaucoup sur leurs auteurs, et davantage que sur la personne qu’ils visent. Enfin, la plupart du temps.
      Cela dit, grâce à vous, et à BB, j’ai appris une expression qui me ravit prodigieusement : “peigner le museau” 😉

  34. Pauline

    Tant de gens se cachent derrière leur écran pour vomir leur haine sur les réseaux sociaux. C’est affligeant, parce que dans la rue, justement, ils n’iraient (presque) jamais voir quelqu’un pour lui balancer effrontément “eh mais… T’as un gros nez/cul/choisissez le mot” ou “Oh mon dieu, je ne peux pas t’écouter, je ne supporte vraiment pas ta gueule”, et quand ce n’est pas sur le physique mais sur le contenu, la plupart des gens se content de balancer des “c’est de la merde” sans aucun fondement à une telle critique. C’est dur, surtout quand on est hypersensible, comme vous, mais il faut faire abstractions de ces trolls. Y a toujours des fées qui trainent dans le coin et qui sont bien plus agréables à lire et écouter 😉

  35. Projections

    J’ai découvert BB avec le 1er blog. Pour des tas de raisons personnelles, ce qu’il écrivait m’a touché et fait rire. J’ai trouvé que c’était quelqu’un de bien.
    J’ai lu ses livres et ils m’ont bouleversé. C’est un vrai grand auteur avec une oeuvre qui restera après lui.
    Je suis désolée de ne pas savoir l’écrire mieux ET ça ne justifie pas des réponses agressives.

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