(L’anecdote c’est L., déjà rencontrée dans “La belle vie”, l’écriture c’est moi. Merci !)
La belle vie.
Alors voilà L. qui reçoit Mme A. au cabinet :
– Bonjour Docteur. Je faisais l’amour, mon ami a perdu son alliance.
L. un peu à la traîne :
– Et alors ? Cherchez sous le lit !
Mme A. de poser une main sur son bas-ventre :
– Non docteur, il a PERDU son alliance. .
– Ah ! Installez-vous, détendez-vous, ON va regarder.
(Petite leçon pour les externes : l’utilisation du “ON” pour les touchers rectaux et vaginaux dépersonnalise l’acte ce qui fait mieux avaler la pilule : étrangement, se faire mettre un doigt est parfois perçu comme quelque chose de très personnel…)
L. introduit le spéculum.
Mme A. :
– Tiens, c’est étrange, quand vous me mettez ça j’ai l’impression de faire l’amour.
L. a la collection complète de “C’est pas sorcier” avec Fred et Jamy : elle sait donc que peu de choses ressemblent moins à un pénis qu’un spéculum ( à part peut-être une pioche, un ventilateur, un écran LED 25 pouces, une brouette de jardin, Casimir de l’île aux enfants, un paquet de Figolu.)
Elle prend le parti d’en rire :
– Votre mari n’a pas un sexe en plastique j’espère !
Mme A. :
– Mon mari non. Mon amant non plus. Et c’est pour lui qu’il faut VRAIMENT retrouver l’alliance dans ce bordel…
(Il s’agit de l’anecdote 63 : plus que 6 et ce sera la numéro 69… Les carabins comprendront… Préparez-vous, elle nous vient de M. et elle est bonne…)
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Le rectum est bio-logiquement le siège de l’identité ; ce que les animaux se reniflent pour se reconnaître, notamment. Rien d’étonnant par conséquent à ce que des patients trouvent “très personnel” de se faire mettre un doigt 😉